On laisse courir la bête.

Christophe Hulé

Parfois, on laisse courir la « bête », par négligence, par ennui, ou tout simplement par méchanceté.

Et que m'importe qu'un autre souffre, Dieu ne m'a-t'il pas fait ainsi ?

Les gens de pouvoir sont missionnés par le Diable.

On gâche parfois le meilleur de soi même pour un être qui peut-être n'en vaut pas la peine.

La passion est un fléau qui peut vous détruire.

Quelle jouissance de faire mal quand celle-ci, ou celui-ci a décidé qu'elle, qu'il  ne vous aimait plus.

L'Histoire est grosse de cette engeance, de colères, d''humiliations, plus le pouvoir est grand, plus dur est le bâton.

Tu m'as quitté(e) et tu devras le payer cher . 

Chacun sait que ce ne sont qu'incantations (hélas).

« Celui qui reste se retrouve en enfer ».

Oui Monsieur Jacques, mais c'est encore pire quand l'autre est encore vivant(e) quelque part .

Cherchez l'erreur hélas, comme ces vieux couples qui se sont résignés.

Sur le mode : « on sait ce qu'on perd mais ... ».

Vivre côte à côte, assez longtemps pour bâtir des projets, pour faire des enfants.

Putain, quel gâchis quand on y pense !

« Ça sert à quoi tout ça (…) ne me demandez pas de vous suivre ».

- Mais non ma puce, tu auras deux chambres et deux maisons, tu te rends compte de la chance que tu as. Ne pleure pas ma puce.


Les parents susdits ont scellé à jamais leur désunion, faute d'accord, l'enfant sera placée en foyer, ou, au mieux, dans une famille d'accueil.


- Alors ton prénom est Alice ?

- Si vous le dites Monsieur.

- Moi je ne prétends rien dire du tout, je pose une question, c'est tout.

- Tu peux bien m'appeler Alice ou Légion enculé, baise-moi.

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