orages

pepe66

J’essuie le crachin reçu sur la face éclaircie de mon visage.

Ses éclairs, qui surgissent de ses yeux tornades, me foudroient.

Ses orages de colères m’inondent de mille surnoms humides.

Elle goûte à ma faiblesse et me trempe dans ses problèmes.

A son retour du travail, ce gros nuage noir sur sa tête, son fleuve grossi par les pluies torrentielles de sa haine, emplit la pièce d’humidité suffocante.

Je suis lâche, c’est vrai, mais je l’aimais d’un arc-en-ciel d’humour.

N’ayant pas eu sa petite grêle, de tous les maux je suis responsable.

Cela est devenu très temps lourd entre nous depuis qu’elle me traite de petit ruisseau qui coule le long des caniveaux.

Cet, il est vrai, très hydraulique lorsqu’elle me compare a ce qui flotte.

Les baleines de mon parapluie font barrage à ses injures, mais lorsqu’il débordera, je l’inonderais des miennes qui sont a vrai dire bien plus ensoleillés.

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