Otez moi d'un doute.

stockholmsyndrom

1, 2 , 3, toi et moi entre 4murs et mes dix doigts

Putain j'parle encore a ma feuille, ca va toujours pas mieux dis moi

Bon très bien, j'ai une idée

Imaginer que quelqu'un m'lise

J'pass'rais moins pour un taré

Qui s'auto-psychanalyse

Alors écoute, je sais bien, t'as pas l'instru ni mes jeux d'bouche

Mais je sais qu'en s'moment divin, tu décrypt'et la tu t'la touche

J'ai envie d'te dire c'est normal, j'suis égocentricard dans l'âme

Mais j'vais faire comme si j'savais pas, j'vais enfiler mon bonnet d'âne

Le consen-sus-m'habite

Le con-sensuel t'invite

A lire mes leurres, mes rim'et l'heure

Pour voir d'puis quand l'orgasme gravite

J'suis originaaaal

Comme un obese au Darfour

Aussi subliminaaaal

Qu'un message dans une pub Carrefour

J'suis endiablé comme un abbé CDEFG j'ai la nausée

D'renifler l'air que font qu'brasser les ministr'et les députés

J'suis comme un sinistré d'Fleurange

Je ne crois plus aux archanges

Des fois j'me tape des bons mélanges

Après j'me prends pour Michel-Ange

Ouais car c'est tout un art quand je

Dépeins la société

J'vois qu'cette pute est un carcan je

Fixe la réalité

Ceux qui la gouverne sont le vice

Tellement j'les aime pas

J'leurs fait une Guillaume Tell version Burroughs

Et vu que j'baise la justice

J'prends Tristane Taubira

Au Sofitel sur une peau d'ours

PS PS :

On change pas les habitudes du P.S

DSK d'conscience

Francois a l'cul entre deux fesses

 Puis si yavait que ces trous d'balles

 La vie s'rait moins cruelle

Mais vaut mieux fumer 3 paquet que d'croquer

Dans une pomme industrielle

Ouais car c'est ca le monde réel

Du cancéreux dans le rimmel

Du comateux dans nos ruelles

Des morts d'la lèpre et du Channel

Ya des gosses qui crèvent de faim mais qui t'fabriquent quand même tes Nike

Et toutes ces meufs qui ont un book feraient mieux d'bouffer d'la barbaque

Au lieu d'compenser vec la schnouf et finir les yeux écarlates

Mais enfin bon c'est vos histoires, tais toi, sois belle, baille a 4pattes

Les prolétaires vivent in the HELL, Dylan n'a rien eu a Noel, papa vient d'perdre son boulot, maman voit rouge au crédit mutuel

Mais a chacun ses problèmes et dame républiqu'a été formelle « écoute Dylan j'comprends ta peine mais not'priorité c'est la quenelle »

Pendant qu'ils se sucent mutuellement

Dans les banquets a l'Elysée

Nous tout douc'ment on montre nos dents

Et dieu sait qu'elles sont aiguisées

Coming soon, sur vos écrans

Dracula versus Henri IV

Le box-office va exploser

Un peu comme les ganaches d'énarques

J'trouve ca kiffant d'me projeter dans des scènes de chaos

Mais dire que j'crois en moi, en vous tout ca s'rais supra démago

Moi j'constate juste les dégâts en faisant preuve d'oisiveté

J'use de ma prostate sous des draps, c'est beaucoup plus édulcoré

Je suis un génie mais ya que moi qu'l'sais

Enfin j'dis ca pour délasser des corsets

Langage tantôt acidulé tantot romantico

Elles ont toutes des montées d'lait quand j'frotte mon stylo

Ma poésie est dure, fragile et épistolaire

Un peu comme l'aveu linéaire d'un schizophrène bipolaire

Elle est pas lisse, livide et non érudit

Comme les crânes circoncit des têtes de bite des skin nazis   

 Elle est cynique et malmenante, scénique et avenante

Elle fait le show a base d'effroi, elle parle de toi et elle t'émoi

Elle me permet de pas m'faire intern'et passionnément c'est un aimant

Elle me perds mais m'as toujours retrouvé car les amants sont véhéments

Et ouais j'fais l'amour a mes vers, je suis poesitophile

A moins que j'me rende compte de rien, et que j'sois dans c'cas scatophile.

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