Où tu veux...

Jean Marc Frelier


À travers les

premières lueurs

pastel du petit

matin la nuit

patiemment délogée

rapporte dans

son effacement

l'empreinte infinie

des voix vibrantes

de son voyage que

le jour avançant

préserve de leur

épuisement comme

autant de traces

inestimables dont il

se remémore ému

devant la fenêtre

d'ombres esquissées

tes bras d'oiseau

me ceinturent en

silence et je vacille

un peu sous ta vague

authentique qui me

dépose au présent

son ciel si intense

je redécouvre près

de toi les lumières

qui se souviennent

de ne jamais aveugler

plus que de raison

nous irons aujourd'hui

et demain aussi souvent

que possible là où

tu veux que nous allions

pour que notre temps

reste encore plein de mémoire...

jean-marc frelier 22/10/2020 (ev)
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