Overdrive - Chapitre 30

Alicia Lo

Ma tension monte et je cesse de respirer.

"C'est qui lui?" Me demande Loïc froidement.

Je me pince les lèvres.

"Un camarade de classe..." Ai-je murmuré.

Il soupire.

"Un camarade de classe qui veut entendre ta voix?" Articule-t-il.

C'est vrai que ça peut paraître ambiguë. Je n'ai pas le temps de répondre qu'il m'interroge à nouveau.

"Il veut quoi d'autre? Te serrer contre lui? T'embrasser?" Se met-il à demander en haussant la voix.

Il se lève et il se met à faire les cents pas devant moi. Puis il s'arrête.

"Il est comment? Est-ce que tu le trouves attirant?" Me demande-t-il hyper énervé.

Là, je comprends enfin la raison de cette colère. Ce n'est pas le fait qu'un autre homme soit attiré par moi qui l'énerve. S'il se met dans cet état, c'est qu'il a peur que je sois attiré par eux et que je le laisse seul. Après cette réflexion, des papillons se forment dans mon ventre alors qu'il se met à hurler.

"Réponds-moi putain !"

Je me lève, face à lui et nous échangeons le regard le plus intense de ma vie. Crie encore.

"Cassandre, ça me rend dingue ! Ça me saoule de voir tous ces cons qui tournent autour de toi ! J'ai tous envie de les tuer !" Dit-il à bout de nerfs.

Mon coeur s'emballe. Sa jalousie me rend dingue de lui. J'aime ça. J'adore le fait qu'il veuille que je n'appartienne qu'à lui. Rien qu'à lui. Seulement à lui. Corps et âme. C'est un bordel d'émotions dans ma tête et mon corps.

Je me jette à la conquête de ses lèvres. Loïc ne comprend pas tout de suite ce qu'il se passe mais lorsqu'il tilte toute sa colère se transmet dans une étreinte bestiale.

Ses mains entourent ma mâchoire. Ses lèvres enlacent les miennes avec une telle passion que ma tête se met à tourner. Mes jambes vassillent sous les émotions qui me traversent.

Ses bras me rattrapent et il me pousse dans le canapé. C'est comme si j'avais déjà fait ça, c'est tellement naturel. Je le laisse ouvrir mes jambes et se coller à moi. Sa bouche parcours mon cou. Sa main droite se place sous ma tête et il tire légèrement mes cheveux. Cette sensation me fait pousser un gémissement incontrôlable et je le sens sourire dans mon cou.

Comme un encouragement de ma part, sa langue se balade sur le haut de ma poitrine. Son autre main me caresse la hanche et elle glisse son mon pull, caressant ma peau nue. Je ne peux retenir un nouveau gémissement.

J'ai l'impression que les papillons dans mon ventre ont soudain pris feu. La chaleur envahie mon coeur. J'ai envie de plus. Loïc s'arrête d'un coup. Ses mains me lâchent puis il prend appuie sur celles-ci pour que son buste se retrouve juste au dessus du mien sans me toucher. Puis il dépose un baiser baiser sur mon front. C'est frustrant.

"Cassandre..." Murmure-t-il et je comprends pourquoi il s'est arrêté, ses doutes.

Mes mains viennent encadrer son visage puis mon regard plonge dans le sien. Je suis sûre de moi. De lui. De nous. De tout. Je le veux.

"Je veux t'appartenir. Je veux que... tout de moi t'appartienne..." Lui ai-je soufflé avec ma voix qui se saccade sous l'émotion.

En entendant mes mots, il me lance le regard le plus passionné que je n'ai jamais vu. Son front se colle au mien et je sens sa respiration qui s'accélère. Là il m'offre un baiser plus tendre.

Sa main glisse sur mon ventre qu'il caresse du pouce avant de commencer à ouvrir mon jean.

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