Palais Nikaia Nice Fauve

parismrs

Ca fait plusieurs fois que j'écris sur Fauve, alors excusez-moi pour la répétition, mais je ne pouvais pas aller à leur concert sans rien dire après.

On me demande souvent pourquoi  j'aime fauve, moi je leur réponds que c'est par goût des belles choses.

J'aime pas la guimauve, ni le rose et les voix parfaites et trop lisses ne suggèrent rien, j'aime celles qui transportent les nuages, celles qui crachent les écorchures et qui rongent.  J'écoute fauve et j'apprends Paris, les trottoirs, les odeurs, j'apprends la Seine qui se faufile dorée, sous les ponts déjà trop usés et puis le grincement des pas qui foulent la capitale. J'aime la justesse de leurs intentions et de leurs paroles, l'angoisse n'a jamais été si douce à écouter et leurs mots sur moi ça fait comme la pluie, ça fait frais, ça glisse et je frissonne.

 

Fauve c'est comme le soleil qui s'écrase sur la mer quand il gondole et ondule jusqu'à ce que la nuit l'éclipse.

 Alors, le concert de mercredi soir à Nice, j'le fous dans «  moments qui m'époustouflent pour toujours »

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