Par écran interposé
tipchit
Il est 22h et je suis seule. Il est encore sorti pour aller je ne sais où, me laissant là comme une cruche à tourner en rond dans l’appartement. Rien à la télé, du moins rien d’assez bon pour occuper mon esprit.
Je me décide à aller faire un petit tour sur mon pc. Personne sur msn, personne sur Facebook, j’ai pourtant besoin de parler à quelqu’un. Alors je me dirige vers un site de tchat. Je crée un profil en prenant le pseudonyme « Tite-Zoé ». Je mets une photo où on ne me voit pas entièrement, juste le bas de mon visage, mon coup et mon décolleté. Je choisis ensuite le salon plus de 18 ans. Je suis très vite sollicitée en dialogue privé. Pas facile de trouver quelqu’un qui a de la conversation, la plupart des hommes connectés cherchent un scénario coquin ou même une cam.
Au bout de 20 minutes je tombe enfin sur quelqu’un d’intéressant. Il se présente, Daniel, 28 ans, 1m75 pour 64 kilos. Il me dit qu’il habite Paris et qu’il est sur le tchat pour discuter et faire de nouvelles rencontres. A mon tour je me présente. Je lui dis que je m’appelle Zoé, que j’ai 22 ans et que j’habite Rennes. Je me décris physiquement, 1m60 pour 52 kilos, blonde aux yeux bleus.
Nous nous trouvons très vite des points communs et nous discutons sans nous arrêter.
Deux heures s’écoulent sans que je m’en rende compte. Je me décide quand même à me déconnecter avant qu’Eric (mon petit ami) rentre. Daniel me demande mon adresse msn, mais je ne lui donne pas, je n’ai pas encore confiance. Je lui dis que j’essaierais de me connecter d’autres soirs de la semaine.
Trois jours passent et Eric me laisse encore. Dès qu’il franchit la porte, je me précipite sur mon ordinateur et me connecte sur le tchat. Mais il n’est pas là. J’attends, j’attends…
Trente minutes passent, puis une heure. D’autres personnes me parlent, mais ce n’est pas comme avec lui, je ne sais pas quoi leur dire. Lorsque je n’y crois plus, il arrive enfin. Tout comme le premier soir, nous parlons, nous parlons. Cela me fait tellement de bien. Pendant quelques instants je suis ailleurs, j’oublie mes problèmes, j’oublie mon conjoint avec qui j’habite depuis trois ans et qui me laisse seule plusieurs soirs par semaine. Je laisse mon esprit dériver à imaginer Daniel physiquement. Je l’idéalise surement, mais après tout rêver ne fait pas de mal. Il me demande de nouveau mon adresse msn. J’hésite un instant puis je prends le risque de lui donner. Malheureusement je dois le quitter, Eric va bientôt rentrer.
Cette nuit-là, je rêve de Daniel. Son visage est flou, mais je sais que c’est lui. Nous sommes quelque part, je ne sais pas où exactement. Il me prend la main, ses doigts caressent mon visage et il m’embrasse. C’est alors que le réveil sonne. Je sors de mon lit troublée. Je me demande ce que je ressens pour cet homme que je ne connais que virtuellement. Il est évident que je suis attachée à lui, et peut-être plus.
Une semaine passe. J’en viens à espérer d’être seule pour pouvoir me connecter sur msn. Je m’en veux un peu d’être aussi accro, mais il est difficile de résister à quelque chose qui nous fait du bien. Eric sort enfin. En moins de cinq minutes je suis connectée. Il est là. Un sourire niais, s’affiche sur mon visage, mais je déchante très vite. Aujourd’hui Daniel veut que je mette ma webcam. Je déteste ça, d’une part, je ne me trouve pas jolie, et puis j’ai peur qu’il soit déçu. Si je mets ma cam et qu’il coupe je serai terriblement blessée. Il insiste… Je n’ai pas envie qu’il parte alors je finis par accepter, mais toutefois je règle l’image pour qu’il ne voit que le bas de mon visage. Lui n’est pas timide, il n’a pas honte de montrer sa frimousse. Il est loin de mon idéal masculin. Je préfère les peaux mattes et il est blanc comme un cachet d’aspirine, j’aime les hommes d’allure sportive et lui est très mince, mais il me plait. Je ne pensais pas que l’on pouvait s’attacher à quelqu’un virtuellement et pourtant j’ai l’impression d’avoir des sentiments pour cet inconnu. Je ressens une légère euphorie quand je lui parle et ses mots me donnent très vite le sourire. Il gagne ma confiance et je finis par lui montrer mon visage. Il ne s’enfuit pas, au contraire, il me complimente ce qui me fait rougir.
Quelques jours passent encore. Je me sens comme une jeune amoureuse. Lorsque nous ne sommes pas connectés à msn, nous dialoguons par sms. Eric ne semble pas avoir remarqué quelque chose de changer dans mon comportement et pourtant… Je commence à penser que je mérite mieux que cette vie qu’il m’a offerte, que je mérite quelqu’un qui sache s’occuper de moi.
Il est 21h, mon conjoint est sorti et je suis sur msn. J’informe Daniel que je dois me rendre chez le coiffeur demain. Il me conseille alors de ne pas me couper les cheveux trop court et je ne sais pas pourquoi mais je lui réponds « Ne t’inquiète pas, je laisse juste la longueur qu’il faut pour pouvoir me tirer les cheveux en levrette ! ». Pourquoi ai-je écris ça ? C’est venu spontanément, je n’ai pas réfléchi. Mais maintenant notre conversation prend une toute autre direction. Nous parlons de sexe. De ce que nous aimons, des positions que l’on préfère. Je me sens toute chose, j’ai chaud… Une sensation nouvelle gagne mon entre jambe. Je crois bien que je suis excitée. C’est alors que j’entends la porte d’entrée s’ouvrir. Mon sang ne fait qu’un tour et j’éteins l’ordinateur à la hâte.
C’est dimanche et Eric est parti tôt ce matin. Je pense qu’il fréquente quelqu’un d’autre et à mon plus grand étonnement cela ne m’atteint pas autant que je l’aurais pensé. Moi aussi je vois une autre personne. Ce n’est peut-être qu’au travers d’un écran d’ordinateur, mais ce que je ressens pour lui est bien réel. Mais je n’ai pas de chance aujourd’hui, Daniel tarde à se connecter.
Je m’impatiente, je tourne en rond et j’entends enfin la petite sonnerie de msn. Je suis aussitôt devant mon écran. Là encore ce que je ressens me surprend. Quand Daniel m’annonce qu’il a passé sa nuit en boîte, je me sens jalouse. Je me demande si il a dragué, si il a rencontré une autre femme. Il sent mon inquiétude et me dit « Je ne regarde même plus les filles, j’en ai qu’une seule dans la tête ». Je fais la niaise et demande de qui il s’agit question à laquelle il répond que c’est une fille qu’il a rencontré sur le net et qu’il n’a pas encore vu en vrai.
Les heures s’écoulent. Je suis encore en chemise de nuit et je décide de me changer. Je passe volontairement devant la cam en sous-vêtements, très rapidement, mais juste assez de temps pour que Daniel me voit. Sa réaction est immédiate, il me dit avoir cru voir une bombe. Je suis flattée et je me sens pousser des ailes. J’ai envie de tout lui montrer. Alors j’emmène mon ordinateur portable dans la chambre et je le pose sur le lit. Et j’attends, j’attends que Daniel me le demande, je veux qu’il me l’écrive, je veux sentir qu’il en a envie. Au bout de quelques minutes je lis enfin les mots que j’espérais. « Je veux te voir nue ». Un sentiment d’excitation très fort s’empare de moi. Je dégrafe mon soutien-gorge et le laisse doucement glisser. Je cache ma poitrine avec mes mains, j’hésite un instant. Daniel a enlevé son tee-shirt et son pantalon. Une bosse s’est formée sous son boxer. J’ai envie de voir son sexe. Je me sens devenir humide, je n’avais pas ressenti ça depuis tellement longtemps.
J’ai toujours les mains sur mes seins lorsqu’il baisse le seul morceau de tissu qu’il lui reste. Il est en érection et je constate que la nature l’a bien gâté. Je ne suis pas gênée de regarder Daniel ainsi, au contraire je me dévoile à mon tour. Je libère ma lourde poitrine. Je suis à genoux, face à mon ordinateur. Je passe la main sous mon shorty et caresse ma fente mouillée. J’ai l’impression de redécouvrir mon corps, je me sens femme, je me sens libre, je me sens désirée. Notre dialogue devient vulgaire et cela m’excite encore plus. Il me dit qu’il veut voir ma chatte. Je m’exécute, je ne peux plus rien lui refuser, il est trop tard pour reculer. J’enlève mon shorty et m’allonge sur le lit, jambes grandes écartées face à la cam. J’écarte grand mes lèvres pour que Daniel puisse voir mon antre dégoulinante. D’une main je caresse ma poitrine, m’attardant sur mes tétons durcis, de l’autre je titille mon clitoris. Je deviens brulante et pourtant je frisonne. Je vois Daniel saisir sa queue entre ses doigts et commencer à se masturber. J’imagine son sexe en moi, je l’imagine me donner de grands coups de reins, je l’imagine me prendre comme on ne m’a jamais prise.
Soudain je ressens le besoin de sentir quelque chose, là tout de suite dans ma petite chatte. Alors j’attrape un tube de crème et me l’enfonce bien profondément. C’est trop bon, je fais des vas et viens, je n’en peux plus. Mon partenaire virtuelle a accéléré ses mouvements. Il s’astique énergiquement la queue. J’ai envie de l’excitée au point de le faire jouir. Je me tourne et me mets à quatre pattes, je sais que c’est ça position préférée. Je me cambre et ouvre bien mes jambes offrant à la vue de mon partenaire mes deux orifices. Je les caresses tous les deux, et je recommence les vas et viens avec le tube. Ma mouille dégouline le long de mes cuisses, je n’aurais jamais pensé pouvoir me faire autant de bien toute seule. Une sensation étrange s’empare de moi et les parois de mon vagin se contracte, se contracte, j’enlève le tube de crème et je jouis tel une femme fontaine. Je gémis encore et encore, mon corps est agité de sursauts. Je me retourne juste à temps pour voir Daniel éjaculer sur son torse.
Jamais non jamais je n’aurais pensé m’exhiber ainsi devant un inconnu. Peut-être que le virtuelle rend la chose plus facile. Et j’y ai pris tellement de plaisir, c’était… je n’ai pas de mots pour le dire. Je tremble encore comme une feuille. Chancelante je me dirige vers la salle de bain. Je réalise que je viens d’expérimenter l’amour par internet et c’est tellement bon que j’ai envie de recommencer.
Une semaine passe puis deux. Dès que je le peux je retrouve Daniel sur msn et nous faisons l’amour par écran interposé. Mais cela ne nous suffit plus, nous ressentons tous les deux le besoin de nous voir en vrai…
C’est un soir de semaine. Eric me laisse seule, c’est la fois de trop et je décide qu’il est temps de vivre ma vie. Je me connecte et en quelques clics j’achète mon billet de train pour Paris. Le lendemain je suis sur le quai. Je suis impatiente et stressée, heureuse et angoissée. Un tas de questions se bousculent dans ma tête. J’ai tellement peur de ne pas lui plaire, j’ai peur que l’alchimie entre nous ne s’avère que virtuelle.
Je monte enfin dans le train. Je ne peux m’empêcher de regarder ma montre toutes les cinq minutes. Le temps qui me sépare de Daniel s’écoule très vite.
10 minutes avant mon arrivée en gare. Mon cœur palpite et mes joues s’empourprent.
Cinq minutes, j’ai l’impression que ma poitrine va exploser.
Une minute, je tente tant bien que mal de me reprendre sans succès.
Me voilà arrivée en gare de Montparnasse. Je n’ai pas l’habitude des grosses villes et j’ai l’impression d’être dans une fourmilière. Et puis je l’aperçois au milieu de toute cette foule. Il est encore mieux en vrai.
Je m’avance vers lui en souriant bêtement et il me rend mon sourire. Un peu timide nous nous faisons la bise. Il me demande si mon voyage s’est bien passé et il me dit que je suis jolie. Ses mots me font rougir.
Nous prenons le rer. Il prend ma main dans la sienne. Son contact déclenche en moi une vague de chaleur que j’ai du mal à masquer. Mon trouble l’amuse, il a plus d’assurance que moi.
Nous arrivons en gare de Mennecy ou nous prenons sa voiture. Il fait nuit, seule la lumière des lampadaires éclaire son visage. Mon regard se porte vers sa braguette. Je pense à sa queue… à ce sexe que j’ai vue sur mon écran d’ordinateur. Ma main gauche glisse sur la cuisse de Daniel et commence à caresser son antre jambe. Il ne dit rien, il ne m’arrête pas. Très vite une bosse apparaît. Je mouille déjà, l’envie de goûter à cette queue me prend violement. Je déboutonne le pantalon et libère le sexe gonflé de Daniel. Il me parait encore mieux monté qu’à la cam. J’approche mon visage et donne des coups de langue sur le gland tout offert à moi, puis je fais glisser toute sa queue entre mes lèvres. Je commence à faire les vas et viens, j’aime le contact de son sexe sur ma langue. Daniel attrape mon visage avec l’une de ses mains et appuie pour que son membre aille jusqu’au fond de ma gorge. Il m’impose un rythme plus rapide tandis que son autre main reste sur le volant.
Soudain il cède à mon étreinte buccale et se vide dans ma bouche. Pour la première fois de ma vie j’avale, et je me surprends à aimer ça.
Nous arrivons dans le parking souterrain de son immeuble. Je descends de voiture pour qu’il se gare puis m’approche du coffre pour récupérer ma valise. C’est alors que Daniel me tire par le bras et me plaque contre le mur. Il relève mes bras au-dessus de ma tête et plonge sa langue dans ma bouche. Ses lèvres descendent sur mon coup ce qui me procure des frissons d’excitation, l’une de ses mains glissent sous mon pull et caresse mes seins. Daniel devient sauvage, en quelques secondes son pantalon et le mien sont baissés ainsi que nos sous-vêtements. Mes jambes s’entourent autour de sa taille. Sa queue de nouveau dure frotte ma fente trempée. Là au beau milieu du parking souterrain Daniel me pénètre centimètres par centimètres. Son sexe emplit bien ma chatte, c’est trop bon de le sentir en moi. Il commence les vas et viens, s’enfonçant au plus profond de mon intimité. Je n’arrive pas à retenir mes gémissements, et je n’ai pas envie de les retenir. Les coups de reins se font plus rapide, me cognant à chaque fois contre le mur de parpaing, mais je m’en moque la seule chose que je ressens c’est les frottements de la queue de Daniel contre les parois de mon vagin. Soudain il pousse un râle, et éjacule au fond de ma chatte. Je sens nettement chaque giclée ce qui me donne des frissons.
Nous mettons quelques instants à reprendre nos esprits. Rhabillés, nous montons dans son appartement. Il se rend dans la cuisine, me laissant seule dans le salon. L’envie me reprend, alors je me dépêche d’enlever mes vêtements et je me mets à quatre pattes sur le canapé. Lorsqu’il arrive dans la pièce, il ne peut que voir mon postérieur tout offert à lui. Sa réaction ne se fait pas attendre. Il se met nue et se place à genou derrière moi. Il me donne des fessées et je gémis en sentant la douce brulure imprégnée ma chair. Très vite je sens sa queue bandée appuyer contre ma fente et chatouiller mon clitoris. D’un coup de rein il s’enfonce jusqu’au fond de mon vagin. Il saisit mes hanches et me secoue dans tous les sens. Mes fesses claquent contre ses cuisses et mes seins ballotent d’avant en arrière. Je ne gémis plus, non, je cris ma jouissance et mon plaisir. Je sens les parois de mon vagin se contracter autour du sexe de Daniel et je suis foudroyée par un puissant orgasme qui agite mon corps de sursauts. Mais mon partenaire n’en a pas fini avec moi. Il se retire de ma chatte brulante et presse son gland contre mon petit trou. Il s’y insinue doucement. Il commence à me sodomiser lentement pour que mon petit cul bien serré s’adapte à son calibre.
En quelques allées et venues, ma grotte est toute ouverte et Daniel s’enfonce au plus profond de moi. Chaque coup de reins dilate un peu plus mon petit trou et mon partenaire devient bestiale. L’une de ses mains attrape mes cheveux et me les tirs en arrière me soumettant complètement à sa queue.
Il pousse un râle et remplit mon orifice de son sperme. Epuisés par tant de plaisir, nous nous allongeons et il m’enlace dans ses bras.
Deux mois passent et me voilà de nouveau à la gare Montparnasse, cette fois je ne viens pas passer le week-end, non, je viens m’installer. Une page se tourne, et c’est le début pour moi d’une nouvelle vie qui a commencé derrière l’écran de mon ordinateur.