Parfois ou souvent
deep_immaturity
Parfois ou plutôt devrais-je dire souvent; de façon récurrente (selon ce que je prends comme base. À quel moment puis-je dire que c'est plutôt souvent ou parfois ? Il n'y a pas d'indicateurs et si je donne telle ou telle réponse j'ai l'impression de mentir, les deux termes sont vagues donc justes et faux à la fois. Comment quelqu'un peut comprendre un « souvent » ou bien un « parfois ». Je n'arrive pas à me positionner et à savoir ce que je trouve juste, à donner mon avis. Quel est mon opinion sur tel ou tel sujet ? Je ne sais pas quel est mon opinion car je pense que tous les points de vue peuvent être justes et défendus selon l'angle sous lequel on se place. J'arrive à trouver des raisons pour lesquelles certaines personnes pensent de cette manière alors je trouve leur opinion légitime et juste, de même avec une idée qui peut être contradictoire. Bien que certains avis me parlent plus que d'autres, je ne peux pas m'empêcher de me dire que mon avis et ce que je juge être vrai n'est pas objectif : il est le fruit de mon vécu, mon expérience, mes croyances, ma vision du monde, mon état mental, mon éducation. A cause de ça je n'arrive pas à avoir confiance en mon opinion et à me dire qu'il a de la valeur. Est-ce que ça signifie que je n'ai pas de personnalité? Que je n'ai pas d'identité et donc d'avis propre à moi-même? Que je suis incohérente? Quand je trouve quelque chose qui pour moi sonne faux, qui m'irrite : C'est sûrement parce que ça va contre mes croyances, contre ce que j'ai vécu, contre ce qu'on m'a appris donc contre ce que je pense.
Alors pour moi il n'y a pas de juste ou de faux, pas de réponses sinon celle qu'on décide de croire. Ce qui est faux pour quelqu'un peut être juste pour quelqu'un d'autre.
Quand on pense de cette manière, on ne s'impose pas et on ose pas se positionner ni à s'accrocher à une idée : Dire qu'on est d'accord avec tout le monde mais avec personne à la fois n'aurait aucune importance.
Une saine introspection et une qualité, je me méfie (combats) les êtres gonflés de certitudes, le vrai est le bien, pour soi ou, surtout, pour les autres, tout le reste est à jeter.
· Il y a environ 2 ans ·Christophe Hulé