Parfum d'été

J'ai glissé mon cœur dans ta poche,

Dans l'espoir de nous voir plus proche.

J'ai chanté sur un air de guitare,

Une douce mélodie un brin rasoir.

Je t'ai attendu dans la chaleur de l'été,

En espérant que tu veuilles me parler.

J'ai rêvé sans cesse toutes les nuits,

Que nous partagions nos deux vies.

Assise sur le sable chaud, tu contemplais l'océan,

Et moi, je fixais d'un amour réjouis le souffle du vent,

Qui faisait onduler tes cheveux rougeoyant.

Puis, tu te levais et te mettais à courir dans l'écume,

Te jetant de toute ton âme parmi les mouettes dans la brume,

Liquide pur et translucide dans lequel nous vécûmes.

Ce fut une rencontre fugitive, toi et moi dans la crique,

Plus mes sentiments d'amoureux transi. Tu étais unique.

Ton regard dans le mien, nos doigts entrelacés,

L'odeur de sel sur ta peau, tout cela m'a électrisé.

Aucune parole… Le silence… Juste un baiser…

Tu m'as emporté loin de mon corps,

Fais vivre des choses dont je songe encore.

Tu m'as noyé sous ton merveilleux amour,

Pour moi, plus de possible retour.

Tu m'as rendu tellement meilleur et pire,

Que je ne renoncerais pas à toi pour un empire.

Tu es parvenue à me posséder,

A présent, je ne peux que t'adorer.