PARIS FEUILLES AU VENT DEAMBULEES
Nadia Esteba
Feuilles au vent déambulées
Mots dispersés dans l'espace
En lettres bercées capitales
Suivent le fleuve lassé
Les eaux cendrées de son coeur
PARIS ému s'éssouffle
Sous les platanes nécrosés
Beautés et trésors
L'histoire peu banale ressort
Surles façades patinées
Aux fenêtres closes
Des anciens aux papiers peints de roses
Regardent hébétés en pantoufles,
les rollers dévalér sur les trottoirs malmenés
Ravalér, bitumer dur labeur
Odeurs violentées, fumées
S'activent les ouvriers
harassés, la tour de couleurs embrassée
Mais Paris ne se meurt
Jeunesse metissée
S'aimer se laisser
Rue Ste Geneviève
restaurant vietnamien délaissé
la Tourane a fermé
Mais toujours le Sentier
Un ballet de porteurs
Montmartre Henri de TOULOUSE
Un brin un peu jalouse
la Paysannerie dans les champs
écoute de la ville le chant
Et la terre agonise
Les acteurs, les conteurs
La paysanne rit enfumée
Mieux vaut en rire qu'en pleurer
La vie plus forte que la vie
Paris fait toujours envie
Tous avons droit au bonheur
Nadia ESTEBA
Paris des touristes et de mon travail, je préfère Lille, avec ces places, ses beaux bâtiments, la Bourse, il y a tant à voir chez nous!
· Il y a environ 13 ans ·Yvette Dujardin