Pas en avant

Rose Marie Calmet

Si possible, à lire à deux voix d'homme et femme

« Ça » tombe du Ciel,

Je tombe « au courant »,

Je tombe amoureux,

Capturant un peu

Les pas de celle que j’attends,

En tout ciel,

N’oubliant rien, non

N’oubliant rien pourtant,

« Elle » m’in-diffère autrement …

,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,

Je l’étudie souvent,

Je suis sans recul

Le long cours des moments,

Ça ne prend qu’une minute,

Je longe ascendante

Le gain perdu du temps,

En le voyant,

D’onde à l’absence

A l’absurde traînant,

L’écoute,

L’imagine,

Par Cent

Et plus,

Aux secondes,

Au secours,

Une incalculable lutte,

Je fuis les instants,

Où « il » est là,

Trop près de lui,

Peur cachée

Sûre de bondir,

Pour raidir,

Douleur grisée,

Le calme simulé,

Je le vois longtemps

Sans lui parler au présent,

Je fais semblant

De prendre de l’avance,

Sur la bannière de ses pas,

Je l’ai lu Avant,

Bref espoir

De comprendre,

Il y eût des blancs,

Sans voix,

Où nous fûm....'',

Ensemble,

Aussi peu,

Sans vraiment percevoir,

Le fixe,

Je me dis

Tout le temps

Qu’ « il » me captive « un peu »,

Je le regarde sans compter,

De derrière ses grands yeux,

Me dis,

Tremblotante,

Pluie bleue et salée en retrait,

Qu’ « il » m’indiffère

_Autrement

,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,

 Jours heureux,

Je  deviens « au courant »,

Ça  vient du Ciel,

On est

Et on se dit,

Tremblant,

Qu’on  ravit, « un peu »,

Les pas de celui ou celle

Dont on tombe amoureux,

Et je  plonge,

A côté,

Dans un songe frileux,

Qui me brise,

J’espère

A nourrir la hantise,

Le doux côté,

D’un jeu

Qui nous sépare,

On perd,

Un moment,

L’accalmie de départ,

« Tes yeux, non',

Tes yeux

Sont comme deux adieux,

Je te vois de derrière,

Tes p'tits pas,

Ton regard,

Tu as peur,

Toi aussi,

Tu t’égares,

N’oubliant rien, oui

N’oubliant rien d’Avant,

Tu étudies

Trop longtemps,

Tu te souviens maintenant,

Tu te souviens trop tard,

Tu te rappelles et épeles

Les instants fuyants,

On se rappelle près du Ciel,

On valse au présent »

,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,

Jour pluvieux,

A l’abrupte

Pente au virtuel,

Cherchant,

Courant,

Au vent je  souris,

Je  saute

_Simplement,

Je  flanche contre terre,

Je m’’imagine,

Figés

Tes p'tits pas,

Chute  à tes pieds

Je vacille  sans recul,

Je me  projette

D’une issue

Bannièrée,

De ma fenêtre

Au ciel fissuré,

Je  t’in-diffère,

_Je tombe

_Bêtement 

  • Je l'ai lu en solo mais qu'importe, l'effet est là.
    J'aime vraiment beaucoup vos mots, leurs liberté (je sais ça fait x fois que je le dis, mais c'est l'impression qui prédomine) cela résonne si naturel, ne donne pas l'impression d'être fardé, enfin j'aime. Y a un côté brut authentique, une sensibilité, et des choses...

    · Il y a environ 11 ans ·
    Avat

    hel

    • Merci bcp pour votre avis et vos notes, d'autant plus que j'aime tellement vos propres textes. Celui-ci, entre autres, est parti de tout sauf de la tête je crois bien.

      · Il y a environ 11 ans ·
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      Rose Marie Calmet

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