Pas sûr que ce serait mieux.

Déçu par le temps qui passe ou par le temps perdu, par l'orage  à répétition et le trop peu d'éclaircies.

Les éclaircies, si on pouvait les mettre dans des bocaux, ou des pipettes selon la longévité.

Pas sûr qu'on s'en porterait mieux, mais c'est comme reconditionner les vieux wagons, ce que fait la SNCF en ce moment, faute de mieux.

Sauf que ce n'est pas une question de budget, les moments heureux restent congelés dans nos mémoires.

La cryogénie sera sans doute possible un jour, vu la vitesse du progrès, mais jamais on ne pourra exhumer ces instants.

Faire revivre des vieux atteints de maladies graves, il faudrait d'abord leur demander ce qu'ils en pensent.

Je préfère la version « Robocop », même si j'ai trouvé ce film, ou cette série, aussi belle que déprimante.

Ajouter des prothèses aux prothèses, maintenir la vie « quoi qu'il en coûte », et pour quoi faire Nom de Dieu ?

Encore un film de science-fiction, dont Daniel-m, un ami, me rappellera le titre: les femmes ne pouvant plus féconder, on a refait du vieux avec du neuf, tous les vieillards botomisés en faux jeunes.

Vouloir à tout prix prolonger sa vie a quelque chose de pathétique, pour dire le moins.

Ceux qui n'en ont pas les moyens, enfin le commun des mortels, se sont fait une raison par nécessité.

Un des secrets du bonheur est d'accepter le principe de réalité, on vit, on meurt, et puis voici voilà.

A une époque reculée, mais qui revient en force hélas, ce dilemme était réglé vite fait, du sabre au canon à l'ogive.

Certains de nos politiques, de France ou d'ailleurs, croient entrer dans l'histoire avec des formules magiques dont nul n'est dupe.

Mais on n'entre pas ainsi dans l'histoire, comme pour tout, c'est plus compliqué.

Moi, en attendant, je salue l'honneur fait à Simone Veil, tiercé gagnant : l'inscription de l'IVG dans la constitution, pour un doigt d'honneur à ces connards d'amerloquains, la nouvelle pièce à son effigie et la panthéonisation.

On pourrait écrire des tomes d'hommages a tous ces personnages qui ont marqué l'histoire sans subterfuges ni petites phrases.

L'histoire n'est pas « sourde et aveugle », dommage qu'il faille attendre que les Grand(e)s, je ne sais pas parler écriture inclusive, mais j'ai payé un forfait sur Babel, je débute.

Je n'oublie ni Marie Curie ni Joséphine Baker.

Comme autrefois, avec Gandhi ou Luther King, par exemple, on pense que tout ira vers le meilleur, et je vous laisse continuer la liste de tous ceux qui ont œuvré pour que l'humanité avance.