Passeur d'émotions

Patrice Merelle

Les absences ont l'avantage de créer un désir parmi les lecteurs et les amis ; je vous ai manqué, me revoilà. Vous m'avez manqué aussi ! Voici quelques extraits de l'année écoulée...

Du temps de la solitude automnale
Automne (29-08-2013)

"Dans le brouillard de ma folie
Se cache un hameau qui paraît
Comme un joyau qui me délit !"

Les nuits crépusculaires
Les nuits de solitude (21-06-2013)

"Je suis fatigué par toutes ces déceptions,
Usé jusqu’à la membrane de mes veines,
Le jeu se déroule sans aucunes passions,
Et souvent le parfum écœurant de mes peines,

Accompagne les arômes fades de mes prétextes,
Comme d’une ancienne et lente connexion,
Soyons notre propre folie dans nos textes
Eloignés de nos vérités qui fuient sans raison."

Les nuits obscures (20-07-2013)

"A présent que le jour paraît s’endormir
Et moi même en veille, la lune semble
Projeter son regard d’effroi et son rire ;
La nuit est mon double sombre que j’en tremble."

Crépuscule (28-08-2013)

"A l’ombre d’un cyprès, frôlé par les ombrages
Du soir dansant, mon âme, où les quatre rafales
Soufflent comme une amie, et chaque nuit dans l’âge,
Bercée par les tombeaux, pleure l’heure fatale."

Lumière (21-07-2013)

"Oh, quelle dissidence de commander et de croire
En la ténébreuse blancheur immaculée d’une soutane,
Oh, quelles vaines espérances, se saigner et vouloir
Se perdre dans un clair-obscur qui déjà se fane."

Rédemption (27-07-2013)

"Il reposait là, les yeux éteints, plus aucun signe
Abolie l’essence, la vie semblait l’avoir quitté
Dès à présent, Il suivait sa propre ligne
Il avait refermé la porte, il l’avait claqué !"

Une prière (18-08-2013)

"J’apprends à être fort par la faiblesse
J’apprends de ma faiblesse à me relever,
Comme d’un cercle qui me laisse
Sur la route m’inonder de cette réalité."

Ce mal qui me dévore
Un jour dans la vie d’Anastasia (20 05 2013)

"Anastasia souriait tristement à la vie,
Celle qui ne lui a jamais rendu facile la tâche,
Si tragique, comme une vieille comédie,
Anastasia souriait à son destin si lâche."

Anastasia (25 05 2013)

"Elle s’anesthésiait l’âme avec ses années,
Sa jeunesse corrodée s’était envolée.
Elle n’avait gardé aucuns liens d’amitié,
Tous ces fils tissés paraissaient si dénudés."

Complots (26 05 2013)

I -le commencement-

"Au fonds de mes tiroirs,
Quelques bonnes impressions
Sommeillent chaque soir,"

II – L’adolescence

"Je ne suis rien sans te le dire,
Je ne suis rien qui n’ait aucun sens,
Tout simplement je dois l’écrire,
Pour prouver mon existence."

La course effrénée de la vie (04-06-2013)

I
"Dans cette course effrénée,
Pris par le tourbillon infernal,
Comme dans l’œil d’un cyclone,
J’ai perdu le sens des réalités."

II
"Comme sur un bateau ivre balloté par la vie,
Dans la tempête de nos amours, chaque jour,
Dans la tempête de nos amis, à chaque tour,
Un filament filiforme qui nous tient en vie."

III

"Mes yeux sont embrumés par l’éther,
Mes yeux sont encore un peu fous,
Quand du sable se glisse entre nous,
Au dessus de la grève, un peu fier."

Rencontre par delà le réel (12-06-2013)

"Né quelque part au milieu du désert des hommes,
Né quelque part dans le désert de mon cœur,
J’ai perdu le sens de l’orientation de mon jeu de paumes,
Dites-moi où je me trouve, entre ma réalité, mon malheur
Et ma virtualité, ce bonheur ?"

Extraits de "Passeur d'émotions - 2013" en préparation de recueil.

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