Pauv' sotte Pénélope
Jean Claude Blanc
Pauv' sotte Pénélope
Toi l'épouse modèle, de Fillon l'obligée (mi, do#m, la, si7)
Toi qui n'as point d'accroc à ton identité (mi,sim, do#7)
Suivante de François joli cœur (fa#m, sol#7)
Ne crois-tu pas des fois, s'amuse à te faire peur (fa#m, do#m)
En jouant les escrocs, partie poker menteur (la, sol#7, sim)
Te prend pour être sa salope (fa#m, sol#7, do#m, si7)
Toi qui es toujours à sa botte (do#7, fa#7, si7, mi)
Pour toi la vie de château, ce n'est pas ton milieu
Attendant le retour, de ton voleur mafieux
Mais qui a commis une toile
Ne te dis-tu parfois, que c'est une folie
Le prendre pour un saint homme, alors que c'est un bandit
A ta place je mettrais les voiles
Pour pas me retrouver à poil
N'as-tu jamais encore participé à ce jeu
Gendarmes et aux voleurs tout près de ton bon dieu
Dans les hautes sphères qui ruissellent
De pognon, de tentures, richement dépensées
Sur le dos des français, qui se font toujours plumer
Pour lui pas un péché mortel
De chier ses jours dans la dentelle
N'as-tu jamais souhaité, quitter ce margoulin
Qui pour se faire pardonner, te serre fort les mains
Quel mari hypocrite indigne
Qui se voyant traité, de pauvre malotru
Te désignes monte en l'air, la reine des cocues
Pas de veine pour lui mauvais signe
Entonne désormais chant du cygne
Pas de crainte que l'Etat, ne t'en tienne rigueur
Va se venger sur lui, qu'a bafoué son honneur
Bat plus la campagne, misanthrope
C'est sa façon cachée de t'être toujours fidèle
Te livrant aux médias qui fouinent les poubelles
Soi pas sa complice pauvre sotte
Pour pas partager ses menottes
Hommage à cette femme, coupable contre son gré
Epouse de François, qui a tout inventé
Qu'a jamais été à sa droite
Qu'une petite main, sa bonne à Matignon
Peut-être chèrement payée, sans voir le pognon
C'était bien fatal que ça rate
Le canard y ayant mis les pattes
Etant du même avis que Ségolène Royale
C'est là d'où vient le mal, n'ont jamais tort les mâles
Alors que les femmes à tout faire
Les épaulent souvent, et derrière eux s'effacent
Quand ils sont emmerdés, ne laissent aucune trace
Etant de la race ménagère
En leur foyer c'est elles qui gèrent
Etre la dame de Fillon, c'est que pour l'apparat
Quand ils sont de sorties, elle brille de mille éclat
Mais lui espère qu'elle l'ouvre pas
Quelle honte se serait, d'entendre à l'anglaise
Estropier les couplets, de l'hymne « La Marseillaise »
Evidemment big malaise
Maniant peu la langue française
Elle a pondu des gosses, orientés vers le Droit
Papa François les voient, déjà nobles avocats
Utile ces jours, de s'en vanter
Hélas le canard lui a tout découvert
Mensonge par omission, risque le payer cher
Gentille maman, viens tout avouer
T'en retourneras le cœur léger
Encore un sale coup porté aux féministes
La faute à Fillon, qui se prend pour le Christ
Mais la Madeleine qui l'a croquée ?
Alors gros machos passez votre chemin
Les chiennes de garde lâchées, des hommes ont tellement faim
Vont pas se gêner vous dévorer
Pauv' Pénélope ainsi vengée
Hélas brave pomme, tu vas le pardonner
De t'avoir accusée, de t'être fait du blé
Alors que t'as juste gagné
L'honneur te faire haïr, couverte de calomnies
Et trainée dans la boue, à la place de lui
Si bien que mari, est ravi
Sur toi déleste ses ennuis
Fillon brame en public, qu'il ne craint pas les flics
Protégé selon lui par sa chère République
Et de sa dame solidaire
Qui encaisse les critiques, à la place de son mec
Liée à son portefeuille, normal qu'elle le respecte
A elle l'avenir parlementaire
Pour donner le change, à son type fier
Ne jetez pas la pierre à cette femme en colère
Comme elle je suis timide, jamais autoritaire
Mais il ne faut pas me chercher
Fillon ou bien le Pape, leurs prêches me laissent froid
Alors sainte Pénélope, ne porte plus la croix
De ton égoïste, dépité
Dévoile enfin ton caractère JC Blanc février 2017 (inspiré de Brassens)
Pénélope aurait mieux fait de finir son ouvrage, ouvrir son coeur, son corps...à d'autres prétendants...
· Il y a environ 3 ans ·Louve