Pensées récréatives (1)
Jean Luc Lourmière
Il entendait mettre un terme à son existence. Toutefois, il balançait entre deux partis : se jeter dans le vide ou aux pieds d’une courtisane. Il opta pour la mort lente.
Nous vivons dans une société où la déraison est reine, où, pour ne pas faire figure d’homme déraisonnable, il faut l’être.
C’est quand nous ne marchons pas droit que l’on nous regarde de travers.
D’aucuns penseront que je suis timide ; d’autres, beaucoup plus psychologues, comprendront qu’ils me font chier.
Vous trompez une compagne qui a du tact, jusqu’au jour où elle vous menace implicitement de tout savoir.
La femme n’est pas un objet : la preuve en est que quand elle coûte cher, elle ne vaut rien.
Dans le militaire, l’esprit vient d’en haut. Quand il vient d’en bas, c’est de l’insubordination.
Une fille innocente cesse de l’être le jour où elle découvre que l’on ne se sert pas d’une paire de fesses uniquement pour s’asseoir.
Tout ce qui donne à réfléchir prête à rire.
Les plus nobles des femmes ne craignent pas les outrages du temps : elles ne laisseront pas d’être belles à l’intérieur.
Bien vu! Pour commenter la première maxime, les plus vicieux diront que succomber à une courtisane revient, pour parler de manière triviale, à se jeter dans le vide. Lorsque la femme est un objet... de désir.
· Il y a environ 11 ans ·Chris Toffans
Un misogyne dira qu’en se plongeant dans les yeux de certaines femmes, on a l’impression de se jeter dans le vide.
· Il y a environ 11 ans ·Jean Luc Lourmière
Frappées au sceau du bon sens...
· Il y a environ 11 ans ·j'aime particulièrement celle des timides.
lyselotte