l'automne voleur de feu
le sable éparpillé
nos épaules qui se frôlent
comme si elles-mêmes savaient
que rien jamais ne dure
ni le doux ni l'amer
alors je préfère
l'écrire dans mes rêves
garder ce trésor
d'une passion fragile
née des perséides
des héroïdes
pour conserver
son corps de lin
son rire de miel
et le ciel
sur moi pleure
psalmodie
midi
minuit
lui