Peut-on rire de tout?

On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui.

L'humour est relatif, chacun ses blessures.

Ce qui nous paraît anodin peut être un abîme pour certains.

D'autres acceptent de rire de leurs malheurs, comme une thérapie.

Il n'y a pas vraiment de règles, et bien malin qui se dit spécialiste.

Ce qui me fait souffrir n'appartient qu'à moi.

Quelque soit le talent de l'humoriste, a minima ni vulgaire ni méchant, ironie subtile pour qui connaît son sujet, par empathie ou parce qu'il l'a vécu.

Le sketch de Desproges : « Y a-t'il un juif dans la salle ? »

https://www.youtube.com/watch?v=ZInaBgTt6go

Entre « ils font des manières pour prendre la douche » et les « petits fours » de Le Pen, c'est le rire et le procès.

Pourquoi me direz-vous ? (Ange), parce que l'un des deux est sucré.

Mes amis, je n'ai plus le cœur à la fête car le monde va mal.

Les sages ont compris que jamais le monde ne s'est bien porté.

Et vive le Veau d'Or ou Dionysos !

Aujourd'hui l'héritage du politiquement correct, du féminisme radical, du communautarisme, du wokisme et autres vilenies nous mènent à l'impasse, entre division et haine.

OK, c'était bien pareil avant du temps des idéologies, Dieu merci révolues, enfin pas partout hélas.

Chacun se sent victime et pleure dans son coin, pour ensuite rejoindre les compagnons d'infortune et gueuler au néant.

Entre concerts de casseroles et décapitations, tournez manèges.

Qui des Dieux ou des hommes fera sauter le bouchon, le contexte donne favoris les bipèdes, certains de leur « évolution ».

Même si les petits bobos agacent, pour parodier Coluche, certains sont moins opprimés que d'autres.

La messe du 20 heures nous fait voir qu'ailleurs c'est pas mieux, des ailleurs où la vie d'un homme ne vaut pas cher.

Ici on se lamente sur le prix des tomates, là-bas on essaie de passer entre les bombes.

Tout est relatif.