Pivoine Chinoise

hinareva

ou la maltraitance du sommeil face au vacarme mental et le manque de toi...

Les pivoines de Chine étreindront la douceur d'avril. Et dans le tumulte des luminaires, l'éclat de ce monde corrompu se révèle à la gloire hypocrite, à la liberté déchue, aux cerveaux torturés par les rêves avortés. Et dans ma tête, une seule crainte que nos chimères finissent terriennes.

Je m'assois à l'écart, une autre fois encore. À l'abri des regrets, des souvenirs foisonnant l'amertume. S'il te plaît, n'asphyxie mon désir d'exil. S'il te plaît, ne refuses pas mon caprice égoïste. Que veux tu que j'y fasse ? Si chacun de tes gestes déchirent la chrysalide de pensées chaotiques. Si dans tes yeux azurs je vois l'horizon se pâmer d'anthracite.

En pleine lumière ou aux tréfonds de l'ombre opaque. Mon cœur s'approche de l'heure immobile. Nul besoin de fractions de secondes ni de longs décomptes de minutes imbéciles. Dans la corrosion de nos erreurs virevoltantes. Juste toi, moi et la connivence de nos évidences.

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