Pleurs

leeman

lorsque le cœur parle

Derniers mots d'un jeune fou amoureux :

"Yeux clos, quand ton élégance submerge mes horizons
Des mots perdus, pour un désir qui s'engouffre dans le chemin de nos peines
Peindre les lueurs de ton cœur, dans l'angoisse du temps
Les étoiles sont mortes, mais la vie nous hante
Nous torture, nous accable, nous détruit par la haine
Nous force à aimer le vide de notre regard, tant l'horreur s'impose à nos sens
Tant le noir de nos visions closes est plus gracieux 
que les ténèbres de notre monde immanent
Tant il y a de choses qui mériteraient d'être bannies
Privées du cœur, privées du monde, privées de quelconque existence
Mais ces choses-là subsistent malgré nous, à notre plus grand désarroi
Et ces choses-là font souffrir parce qu'elle nous font réfléchir
Comme une quête vers une réponse qui n'existe peut-être pas
Comme une volonté de savoir ce qu'il en est dans l'ordre des choses
Plus on comprend, plus on se noie par et dans l'absurde
Rien dans le monde ne saura me satisfaire de la vie
Et la misère de devoir affronter le courant trouble et brusque de l'existence
Me pousse à dire ces mots qui clôtureront mon sinistre vécu :
Je préférais mourir plutôt que d'avoir à trouver l'infini."

Fin

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