POESIE AU QUOTIDIEN ARABESQUES
Nadia Esteba
Poésie au quotidien
Arabesques
La place et les bancs sont vides
Les feuilles des platanes ne bruissent
Les heures s'égrènent,sous l'emprise
D'un monde nouveau
Elles voguent au galop
Entends gémir les branches des ifs.
Sous l'effet du vent.
D'ici, tu vois, en haut
Regarde, regarde ,sur l'eau!
La sérénité d'un banc de flamants
Le cou sous les ailes, dormant,
Se déploie en ribambelle.
Bouquets de plumes ébouriffées
Juste là, là,sur l'étang, au bord.
Leurs rêves, vont dans le même sens
Combien de temps encore
Serons nous spectateurs
Du rose poudré de ces fleurs
De ces bonheurs de la nature
Qu'aucune main impure
En un clin d'œil ne déflore.
La lune se baigne grisée,
Sur l'eau, frise son reflet.
Nadia ESTEBA
Très joli poème, plein de sensibilité.Bravo et merci pour cet instant.
· Il y a presque 13 ans ·Yvette Dujardin