POESIE AU QUOTIDIEN ARABESQUES

Nadia Esteba

Poésie au quotidien

Arabesques

La place et les bancs  sont vides

Les feuilles des platanes ne bruissent

Les heures s'égrènent,sous l'emprise

D'un monde nouveau

Elles voguent au galop

Entends gémir les branches des ifs.

Sous l'effet du vent.

D'ici, tu vois, en haut

Regarde, regarde ,sur l'eau!

La sérénité d'un banc de flamants

Le cou sous les ailes, dormant,

Se déploie en ribambelle.


Bouquets de plumes ébouriffées

Juste là, là,sur l'étang, au bord.

Leurs rêves, vont dans le même sens


Combien de temps encore

Serons nous spectateurs

Du rose poudré de ces fleurs

De ces bonheurs de la nature

Qu'aucune main impure

En un clin d'œil ne déflore.


La lune se baigne grisée,

Sur l'eau, frise son reflet.

Nadia ESTEBA

Signaler ce texte