Pourtant
petitepepite
Je ne te dirai peut-être pas que je t'aime. Jamais, ou tardivement. Peut-être un jour, peut-être pas.
Je ne te le dirai peut-être jamais et pourtant je t'écouterai toute la nuit. T'écouter parler, chanter, pleurer, rire, raconter des histoires que je connais déjà. Je t'écouterai sans broncher, bien que le sommeil me gagne. Je serai attentive à chacun de tes mots, chacune des syllabes prononcées par ta bouche. Tes sons seront toujours mes préférés.
Ressentir pour toi quelque chose de fort. Un truc qui tord le ventre, une excitation à chacun de nos rendez-vous. Quelque chose d'indescriptible.
Ce que tu m'apportes chaque jour, ce que tu as changé en moi, ce que j'ai trouvé en toi et qui me comble.
Je te pardonnerai tout, même l'impossible. J'accepterai tes travers, tes changements, tes nombreux défauts, tes abandons, tes colères, tes insultes, tes trahisons, parce que c'est toi. Ma porte te sera ouverte jusque dans l'au-delà. Je ferai indéfiniment la différence entre ce que tu ressens vraiment, et ce que tu ressens quand tu n'es pas toi.
Mais je ne te dirai pas que je t'aime. Trois petits mots ne valent pas grand chose face à l'immense attention que je te porte. Ce n'est même plus de l'amour, c'est devenu autre chose que je ressens pour toi : un lien inexplicable, beaucoup trop fort, qui se résume seulement par " Parce que c'est lui ".
Parce que c'est toi, oui.
Marcher toute la nuit, boire des mojitos, écrire sur des feuilles blanches, danser n'importe comment, piquer tes cigarettes, chanter dans un karaoké, teindre tes cheveux en bleu, te regarder parler, sauter dans les flaques, terminer un roman, se disputer à l'italienne, partir à Rome, se quitter, te défier, rester toute la journée sous la couette, te retrouver, nager dans un lac, ouvrir une librairie, te dessiner des tatouages, te trouver beau tous les matins de tous les jours de notre vie. Avec toi et personne d'autre.
Non ne le dis pas...
· Il y a presque 7 ans ·Marcus Volk
Ne serait-ce pas ça l’amour non-dit ?
· Il y a presque 7 ans ·Quand j’étais jeune, je ne pouvais dire à personne « je t’aime ! » Ca ne sortait pas ! Maintenant, ça sort bien, je peux le chuchoter aux oreilles, le dire à haute voix, le chanter mélodiquement, le crier dans le vent… mais c’est bien trop tard ! :o))
Hervé Lénervé