Pourtant, au départ, je n'avais rien à dire...

Je commence toujours un texte en me demandant ce que je vais bien pouvoir écrire. Il y a tellement à dire, ou si peu, c'est selon. L'angoisse de la page blanche, la peur du vide, du néant. Impossible d'y échapper. Mark Twain a écrit "ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'on fait!", que j'aime cette phrase ! J'aime les défis, en priorité envers moi-même et quand je l'ai décidé, je ne suis pas dans l'esprit de compétition que je trouve absurde et vain. Mais c'est un choix personnel, un choix philosophique. Celles et ceux qui me suivent (je ne les en remercierai jamais assez) ont pu constater que mes écrits sont souvent teintés de philosophie. Non que je me prétende grand penseur, loin de moi cette idée, mais je peux me vanter d'avoir pas mal cogité dans mon existence, donc je vous en fais profiter. Pour votre intérêt, votre indifférence, ou votre répulsion. Il y a sans doute une recherche d'attirer l'attention d'autrui derrière tout ça. Pour vous raconter (encore!) un peu ma vie, j'ai connu de grands moments de solitude suite à des déceptions sévères, peut-être qu'écrire est une revanche, sur la vie, les événements, la fatalité. Quoique j'aurais tendance à ne plus vraiment croire en cette dernière, qui est un postulat bien facile pour fuir ses responsabilités (du moins dans certaines situations). Bref, comme disait Pépin (une expression de ma mère...), c'étaient quelques réflexions mises sur le tapis, au départ je n'avais rien à dire.