Pré.cieu.ses les ridi.cul.e.s

onizu-k

Hommage sarcastique sous l'excuse de toutes les pièces de Molière
21ème siècle, on atteint bientôt le quart
Bienvenue dans ce temps où l'on fait le grand écart
Les bourgeois tiennent le cap mais ne sont plus gentilshommes
Et la langue de Molière ne sort plus que par le rectum

Au Rectorat l'Ecole des femmes a pris sa place
Dans les Amphis triomphent les sciences sociales des paroisses
Les tweets ont cancellé les thèses des femmes savantes
Et les wokes ont fait science un monde virtuel qui s'invente

Et on se vante sans cesse d'être celui qui subit
L'imbécile devient un médecin malgré lui
IL prescrit à chacun des lubies égocentriques
Devant ce monde qui se flagelle, appelle moi le mec aux 100 triques

Sans dec, l'humain est sans tripes, même Dieu se constipe
Devant le croyant, il flippe se disant qu'il est con c'type
Le pire c'est que ce monsieur digne d'être de pourceau gnaque
Pour son confort de pensée, ah sur pour ça quel maniaque

Deux semaines sans se raser pour exposer ses touffes
Putain que je suis blasé devant ces luttes de tartuffe
On crée du racisme pour le combattre ça devient ouf
Les Précieuses Ridicules sont bourgeoises et sentent la truffe

Pour juger les néos, pas besoin de la VAR
Hors jeux sur les fâcheux trônant sur leur tour d'ivoire
Plus qu'un mode de pensée en insultant les autres
Si la violence est ton essence, franchement à qui la faute ?

Que Psyché se penche un peu sur leurs berceaux
Les imposteurs pullulent autant que des vermisseaux
Sur les fumiers ce sont des amants magnifiques
Féminos et fachos ou blackblocks et les flics

La France n'est pas un malade imaginaire
Elle vomit ses journalistes comme des mages inertes
Traitant en bactéries les gilets jaunes vénères
Et soignant son peuple à coup de police proche du meurtre

Ya plus rien qui nous heurte, humanité misanthrope
Comme si la connerie par le déni était mise en cloque
Les chanteurs parlent d'amour mais ne sont plus que des peintres
Et maquillent les sentiments dans de vulgaires étreintes

Intestins infestés par des festins de pierre
Les Dom Juan se lestent l'esprit et ils en sont fiers
On se soucie peu au Qatar des maris qu'ont fondu
On se dandine au George V comme des canards corrompus

Inclusive l'écriture, quelle fourberie d'escarpin
Est ce par dépit amoureux qu'en manif elles battent le tapin
Tout ça pour se voiler la farce face aux mariages forcés
Aux Garcies de France et de Navarre , les plaisirs de l'IEL enchanté

Tant d'hypocrites défilent lors de pastorales comiques
Tant d'écolos se défient en joutes orales trop cosmiques
Ne crois pas que je sois critique quand décollent des femmes
Si inique la novlangue que je la colporte aux flammes

Sur l'amour, mes deux seins ne feront pas l'affaire
Mâle, hétéro et blanc on me promet l'enfer
Faut que je me pince, que ça cesse ces délits de faciès
Ou que je me taise, que j'm'efface et que j'aille faire la sieste

Des remèdes seins volent en voulant nous porter secours
Moi je laisse à l'Amérique leur discours qui se gourent
Ils valident des pastiches aux extraits de Mein Kampf
Je me dis qu'on mérite quand même bien mieux que ça en France

Des décennies maintenant qu'c'est plus l'Ecole des Maris
Qu'on est loin des temps où c'était la barbarie
Je suis pas l'étourdi pensant que plus rien ne doit changer
Mais si on bannit toute nuance, c'est que nous sommes en danger

Ici, les contes de tess et d'Escobar gagnent à chaque fois
On remercie les rois dans cette réplique de la mafia
Une république ? C'est la seule qui a perdu la foi
L'impropre tue. De Versailles le monarque a gardé ses droits

C'gars n'a réellement rien compris, fait rugir le tonnerre
Pour lui, son peuple reste un cocu imaginaire
Dépité des députés nulle jalousie dont me débarbouiller
Pas prêt de m'agenouiller si tu veux m'écrabouiller

Que tu sois homme ou femme si tu touches à ma langue
T'étonnes pas que je morde et que revienne le boomerang
Il est tant de belles choses ici que les mots lièrent
Écoute donc cette maxime avant de me jeter des pierres

«D'une raillerie a-t-on lieu de s'aigrir » Comme le disait Molière

  • "Dépité des députés" et autres perles.
    Une idée géniale, un texte puissant et sans compromissions, un style inimitable, je suis bluffé!

    · Il y a plus d'un an ·
    Lwlavatar

    Christophe Hulé

    • Ah merci très touché sincèrement... J'espère que 400 ans après sa naissance, il ne renie pas certains de ces descendants ^^

      · Il y a plus d'un an ·
      Onizu 2 orig

      onizu-k

  • Bien joué ! L'art de la conversation n'est pas celui de la conservation car tant que la langue bouge c'est qu'elle n'est point morte !

    · Il y a plus d'un an ·
    30ansagathe orig

    yl5

    • Que la langue bouge et ondule, sans pour autant se travestir et se compromettre par de précieux petits points ridicules...

      · Il y a plus d'un an ·
      Onizu 2 orig

      onizu-k

    • Sur ces points je ne serai pas neutre ni en désaccord !

      · Il y a plus d'un an ·
      30ansagathe orig

      yl5

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