Prélude en peine majeure.

vanessa-dylan-ecrivain

Le soleil meurt, dans mes jours, il fait trop froid.

Mon sourire pleure, dans tes yeux, je ne me vois pas.

La solitude sourit, entre les lignes, tu t’évanouis.

L’amour s’enfuit, dans mes soupirs, s’installe l’ennui.

Le chagrin m’impose une astreinte, je ne sais plus …

Attendre la fin de tes silences, esclave d’un  banc perdu.

La tristesse exige une étreinte, je ne ressens plus …

Ta présence dans mon cœur, ombre d’ange déchu.

Ta voix lointaine, dans mes refrains, je ne l’entends plus.

Mon âme se lasse, dans mes « demain », tu t’assoupis.

Les premiers pas, je ne les fais plus, la flamme s’éteint.

Mon être s’effondre, les images fanent, silence d’un « rien ».

Le doute m’impose une astreinte, je ne sais plus …

Me battre seule pour deux, contre la fatalité-destinée.

La fierté exige une étreinte, je ne ressens plus …

Les changements de saisons, dans notre éternité.

Le soleil meurt, dans mon regard, morsure d’hiver.

Mon sourire souffre, dans mes pensées, trop d’éphémères.

La solitude m’épouse, entre mes lignes, elle me construit.

L’amour s’enferme, et dans mon cœur, survit la pluie.

(31 Mars 2013) Vanessa Dylan. 

Signaler ce texte