Premiers pas...

Serge De La Torre

Une nouvelle humoristique où se conjuguent l'amorce d'un engagement et la découverte d'une réalité professionnelle insoupçonnée

Premiers pas...

 

 

« Ah ça ! En formation, on ne nous avait vraiment pas tout dit ! »

En fait d'expérience, rien ne remplacera jamais cet abrupt plongeon parmi la trentaine de têtes d' « anges » que constituent une classe de maternelle.

Petites demoiselles, petits messieurs ! Trente têtes ovales, rondes ou pointues ! Blondes, brunes ou bien même rousses ! Frisées, tondues, ébouriffées ou bien lisses comme des pistes de ski.

 Têtes à croquer ! Oui ! Mais parfois têtes à poux ou même têtes brûlées...

J'étais plus nerveuse, au matin de cette première journée de classe du mois de janvier qu'à la veille de mon premier rendez-vous amoureux.  Premier stage en responsabilité qu'ils appelaient ça les profs de la formation !

Personne ne devrait jamais se croire prêt à une telle aventure!

Les aimer, ces « mouflets », ne fait pas tout !

« Et si je ne savais pas trouver les mots ? »

J'en avais déjà connus des dizaines et des dizaines d'enfants, mais ceux-là, seraient-ils les mêmes ? « Saurais-je tous les captiver ? »

Peut-on avoir tant peur de ce petit monde !

Ne serait-ce pas, aussi un peu, finalement, avoir peur de soi ?

Et dire que j'avais bataillé dur pour en être là! Plus cinq, Messieurs, dames, après le bac ! Oui ! Plus cinq !

Les colos, bien sûr, chaque été, pour me faire la main.

Et le concours ! Tenté trois années de suite avant de le réussir !

Une place pour cent candidats... Et finalement, mon rêve, enfin, à portée !

Mais dans cette aube froide, endimanchée comme pour une première boum, je tremblais plus qu'une Tour Eiffel en gelée.

« Ah ça, je n'étais pas fière ! Mais je ferai face ! »

 Fébrile parmi des collègues chevronnées et protectrices !

Quelques bises et vœux  à peine échangés, ces dures à cuire de la petite enfance faisaient déjà des projets  grandioses pour les semaines à venir, quand je n'arrivais, moi, même pas à penser l'heure qui suivrait.

 

Apparaissent finalement les enfants !

Je m'élance, étrangement sûre de moi, cette fois !

Ces vacances de Noël - des heures et des heures de préparation de classe, à imaginer et penser chaque moment du jour et à les écrire - me tiennent debout.

Et maintenant, il s'agit dans l'action, d'inscrire les connaissances apprises à l'Institut de Formation des Maîtres.

 

S'absorber dans les petits actes, pour éviter de penser, donc de craindre.

Rituel de l'accueil des parents : « Réussi ! »

Premier contact avec les enfants : « Cinq sur cinq ! »

La matinée avance.

Un rêve ! 

Bien sûr, ça chahute, ce petit monde, sans doute plus qu'il ne faudrait.

Je tourne comme une phalène devant la lumière, comme une toupie propulsée sur la piste par un joueur fou.

Répondre à dix questions posées ensemble, redresser tout ce qui dérape, essayer de réaliser mon programme tel que je l'ai prévu, tout en sauvant mon bel habit de nouvelle maîtresse.

 

« Et oui, évité haut la main, ce pinceau plein de couleur mauve passé à deux doigts de ma jupe claire ! Et non, zut, je ne l'ai pas vu venir, ce méchant coup de feutre bien rouge qui fait une cicatrice en zigzag sur mon corsage trempé de sueur anxieuse...

C'est sûr, demain : vieux jeans et chemisier foncé.

J'apprends vite !

Je finirais bien par être une bonne institutrice ! »

Et Paul qui pleure !

Face brune et sourire ravi, il vient, tout morveux, se lover contre ma jambe, comme on s'accroche à une incertaine bouée. 

- Mais oui, Paul! Je finis juste de montrer à Claire, comment faire des  boucles sur sa couronne des rois....

Mehdi lui, n'est pas bien.

Dans son coin, il ne bouge pas !

Il veut « sa vraie maîtresse », celle que je remplace.

« Et moi, je suis quoi ? »

Je m'approche, tente de l'apprivoiser...

Malade oui ! Il vient de cracher ses poumons en feu, à deux doigts de mon visage. Et si demain, j'étais au lit !?

 

Moment commun de langage : « Parfait ! »

Et puis chants, galopades et galipettes en salle de jeux. « Ça baigne ! ».  Ouf !

Arrive enfin l'heure de la récréation. « Ah! Que je suis fière! Que je suis bonne! Une vraie pro! J'ai, sans doute, fait le plus dur: démarrer!»

 

Coupable arrogance ! Voici le pire !

Séance d'habillage ! Trente têtes, ensemble, à attendre qu'on les aide à enfiler bonnet et manteau. Et  le double de pieds à chausser en urgence.

–        On est pressés, maîtresse ! le goûter et puis la course...

–        Eh ! Les copains, il neige !

A celle-ci, les boutons, à d'autres la fermeture éclair, aux derniers les lacets, le cache-nez ou bien encore les gants.

« Gardez-vous à gauche, maîtresse et gardez-vous à droite ! »

Je ferraille en tous sens, mieux que Jean le Bon, Roi de France à la bataille de Poitiers en 1356....

 

Tiens, la tornade est passée.

Étourdie et soulagée, je regarde autour de moi. Presque plus personne.

« J'ai encore gagné. »

Ne reste... qu'Eric !

Ah ! Eric !

 Ben oui ! Forcément Eric !

La maîtresse en titre m'en a parlé :

« Un peu simple dans sa tête ! Attachant, mais bien difficile à cerner ! Ne parle presque pas ! Vit dans son monde, semble ne pas vraiment avoir atterri dans le nôtre... »

« Alors, ne pas se laisser abattre ! Je suis sûre que ça ne doit pas être si difficile de le sortir de sa placide torpeur. »

Quel est le problème?

- Allons !? Pourquoi pleures-tu, bonhomme ?

Ah oui ! Les bottes !

 Il ne bouge pas d'un poil : une vraie méduse sur une plage ; échouée ! Mais en bien plus beau : des yeux bleu-lagon, les cheveux blonds et rares où tournicotent, pourtant, quelques accroche-cœurs, et au sommet du crâne...un épi.

Son visage est presque aussi rond qu'une galette et des taches de rousseur sur son nez font comme des points sur un dos de coccinelle.

Craquant !

-   Mais non ! T'inquiète ! On va y arriver! Ensemble, tous les deux! Toi, tu te fais dur dans la jambe et moi....

–        Allez ! Je pousse !

–        ...

Oui, d'accord ! En effet !

Je le regarde dans les yeux. Pas vraiment le temps de voir ce que font mes mains.

Ce moment est important, je le sais. C'est un de ces instants précieux, de ces temps privilégiés où le contact avec l'enfant se noue.

Alors je pousse ! Et intérieurement je peste !

«Vraiment dures à enfiler! »

Eric bascule sur le côté, déséquilibré par mon effort.

« Persister, je ne peux, ne dois pas faillir ! Si sa mère y arrive chaque jour, je dois y arriver aussi. » Il en va de ma crédibilité auprès de lui...

Eric me jette un drôle de regard. Que veut-il donc me dire ?

Je m'étonne, ne comprends pas, mais je continue de le regarder.

« Notre relation, ces prochaines semaines, dépendra sans doute de ce tête à tête muet, de ce discours de ses yeux aux miens, de mon cœur à son cœur comme disent les sages d'orient. »

-Ta maman devra bientôt t'en racheter, tu sais....

Intérieurement, je bous !

« Comment peut-on mettre des bottes pareilles à son enfant. Mère indigne ! Et qui est-ce qui n'aura qu'une misère de récré ?

Lui et moi ! Ne peuvent pas nous faciliter la tâche, les parents ?

… pensent même pas à leurs petits.... »

...  «Une vraie pro ! »

Je me surprends à pester déjà comme une vieille institutrice fatiguée !

Finalement, dans une dernière grimace...dans un cri...

Le mien en tout cas ! Les bottes cèdent.

« J'ai réussi ! »

–        Mais tu vois, on y est arrivés tous les deux ! On est forts nous, hein !

Eric ne se lève pas.

Je suis éberluée !

« Pas plus d'enthousiasme !? Même pas reconnaissant, rien ! »

Il regarde ses pieds, comme ahuri !

Toujours pas un mot !

Et des larmes qui montent à ses yeux.

–        Maicresse ! L'envers !

«Quand même pas possible !? »

Je me penche.

« Ben si ! Il a raison, le bougre ! Suis-je sotte!.... Ouh ! Ma chère, là t'as pas été fortiche, hein ! »

–        Bravo, c'est bien Eric ! Tu sais l'envers et l'endroit !

Mais, à propos, il a parlé. 

« Je progresse peut-être ? Quelque chose qui s'est ouvert ?! Un « je-ne-sais-quoi » qui s'est noué entre lui et moi. Qui sait ?

 On nous l'a appris à l'Institut de formation »:

           «  Parfois un déclic, ça tient à un mot, un geste ! Et soudain, les enfants vous donnent           leur confiance, et tout est là ensuite pour construire un chemin de connaissances. »

« Je m'y remets ! Reste, après tout, plus qu'à faire l'opération à l'envers. »

Deux nouvelles minutes à tirer dans tous les sens, pour libérer ces deux petits pieds, qui doivent souhaiter qu'enfin on cesse.

« Bon, cette fois, ça y est ! Plus qu'à reprendre les choses du début !

Ah ! Que j'ai été sotte ! Et il a fallu que ça tombe sur Eric..... »

–       Botte droite pour le pied droit, botte gauche pour le pied gauche !

Cette fois, je suis toute à mes bottes.

« Plus de sages d'orient, plus de chemins du savoir. »

Je fais bien encore, un peu, la savante...faut se rattraper aux branches comme on peut.

J'essaye de montrer à ce petit regard plein de rêves et d'infinis mystères, que ce n'est pas pour rien que je suis là et que je suis sa « maicresse ».

Sous-entendu :

« Tu sais, c'est parce que je sais plein de choses que je suis maîtresse.

T'inquiète, je saurais t'aider à grandir dans ta tête! » 

Une nouvelle minute d'effort.

Je transpire ! Encore !

Je mets les doigts entre le mollet et la botte, des fois que ça glisse mieux, mais non : c'est pire ! Visiblement, ça serre !

Le visage d'Eric se tend. Quelque chose comme de l'inquiétude y est lisible.

Finalement l'une des deux bottes est passée. « J'aurai bien l'autre ! Foi de moi ! »

« Demain, ne pas oublier d'amener un long chausse-pied de la maison, sait-on jamais... ! »

Je comprends mieux tous ces petits trucs et ces astuces des vieilles collègues, ces baroudeuses de la prime enfance.

J'en ai vu qui faisaient les poubelles du quartier, pendant le week-end pour préparer les séances de travaux manuels de la semaine. 

-          Tu sais : « Rien ne se perd : tout se crée et se transforme en maternelle.» Voici ce que m'expliqua un jour l'une d'elle.

L'autre botte résiste un moment encore, mais je tiens le bon bout.

« Je commence à les apprivoiser, ces fichues bottes ! Déjà pas mal usées d'ailleurs ! 

Ouf ! Ça y est ! C'est fait ! »

–        Je te boutonne le manteau, et puis tu pourras y aller !

–        Pas mes bottes, maicresse ! Pas mes bottes à moi !

« Quoi ! Mais il se moque de moi ce petit, ce n'est pas possible ! Cette fois, je vais craquer, c'est sûr je vais craquer. »

Je me lève pourtant, je cherche partout.

Ce serait donc ça !

            « Normal qu'elles soient dures à mettre, si ce ne sont pas les siennes. »

 Dans le vide du couloir, je cherche à quatre pattes sous le petit banc de bois à casiers, où il pourrait y avoir une autre paire.

En tout cas, je ne les lui enlèverai pas avant d'avoir trouvé par quoi les remplacer.

Eric me regarde.

« Je dois être très respectable, tiens ! A quatre pattes, la croupe en l'air ! L'air perdue! à chercher ses bottes. »

 Mais rien !

« Ce n'est quand même pas possible, que l'un des vingt-neuf autres ait pris, par inadvertance, les bottes d'Eric.

Il doit nager dedans. Ça c'est sûr !

Je ne peux, quand même pas, enquêter dans toute la cour.

Cent quatre-vingt enfants en tout dans l'école !

C'en est fini de ma récré. Il n'y a plus de doute !

Et dire qu'en plus de tout cela, demain, je devrai assurer la surveillance à la récré. »

–        Tu es sûr qu'elles ne sont pas à toi ?

–        Bottes, grand-frère ! Maman veut que Eric mettre !

 « Mais il va me rendre folle, ce mistouflet ! Chèvre ! Je ne vais pas passer la récré, c'est sûr ! »

« C'est donc ça le métier d'Instit !

Ah, bravo, le rêve ! RRRaw !... » fait la rageuse en moi.

La « Pro » heureusement tempère : «  Déjà à terre ma vieille ! T'iras pas loin, si tu te laisses abattre par une petite paire de bottes et un enfant dont la pensée a besoin de deux minutes pour arriver au cerveau... ».

« Yes !La « Pro » amorce le virage en tête et sur la ligne d'arrivée l'emporte ».

–        Ah ! D'accord ! Elles sont à ton grand frère ! Et ta maman, elle veut que tu les mettes, maintenant. C'est ça ?

Eric sourit.

« Ça vaut, sans doute, une réponse ! »

–        Allez ! Lève-toi maintenant que je finisse de te boutonner, ça va bientôt sonner !

Eric tente de se lever. Il manque tomber ! Je le rattrape de justesse.

« Mais qu'est ce qui lui arrive. Il ne tient pas debout, en plus ?

 

Une équipe de suivi s'impose en urgence pour ce petit !

J'ai déjà le projet d'accompagnement individualisé en tête : Suivi orthophonique renforcé, suivi psychomoteur et sans doute recours à une aide individuelle permanente en classe.

Faudra bien ça ! C'est pas possible ! il les cumule les problèmes... Le pauvre ! »

–        Eh bien, Eric, que se passe-t-il ?

–        Gants, maicresse ! Gants !

Il  s'est remis assis.

Il s'est, en fait, laissé choir, plus qu'il ne s'est assis.

« Bon, ça vaut peut-être mieux. Ça aussi, il me va donc falloir les chercher ? »

Et rebelote.

À quatre pattes ! Cherchant derrière les tabliers abandonnés en vrac par ces enfants qui crient, heureux, dans le froid, sans égard pour ma misère.

Cette fois, j'ai plus du tout envie qu'Eric lise dans mon cœur.

« Vaut mieux pas ! Plutôt envie de pleurer, ou de hurler la profonde détresse de la maîtresse, seule, au fond d'un couloir glacé. »

–        Non ! Pas là !

Il rit Eric !

Ça l'amuse !

« Il pouffe le sagouin.

Crois peut-être que j'm'amuse moi ! »

Quatre minutes de plus au chrono, j'ai cherché !

Je vous jure !

Il en était resté plusieurs paires sous les porte-manteaux razziés tout à l'heure par  la horde sauvage de mes élèves. Mais chaque fois que j'en présente une paire à Eric, il rit, un sourire entendu et moqueur au coin de la bouche.

      « Mais que fais-je donc de si ridicule ?

        Suis quand même la maîtresse. Mince, un peu de respect ! »

A deux doigt de l'engueuler celui-là.

« J'ai plus envie de rire du tout, moi ! »

Pour un peu, je le haïrais, je vous jure !

« Ce n'est quand même pas possible ! J'étais si pleine d'amour, ce matin!

Reste plus qu'à changer de voie et à me faire clown. Car je dois être comique, puisqu'il rit.

Allez ! Je n'en peux plus, j'abandonne. »

Finalement, je m'assieds près de lui.

L'épaule basse et me tais !

«Tiens, si je m'écoutais, je pleurerais!»

...

Le silence s'installe entre nous,en fond sonore le raffut de la cour! 

Ça doit se voir ma tristesse!

Car soudain, je sens une joue morveuse  se coller contre mon pull.

        - Maicresse! dit-il avec douceur et quelque chose comme de la pitié... Dans les bottes, les gants ! Sont dans les bottes ! »

J'ai sauté :

        - Quoi !? Tu plaisantes ? »

Je lui prends les pieds ! Le déchausse comme je n'ai pas su le faire avant, et qu'est-ce que je vois ?

Au fond de chaque botte : un gant!

Tout en boule, qui me fait un méchant clin d'œil qui n'a rien de complice!

Pas étonnant qu'on ait eu tant de mal à les mettre ces bottes, pas étonnant qu'il n'ait pu se tenir debout, ce pauvre Eric.

D'ailleurs, une fois sortis les gants, sans un mot, j'ai réussi à les mettre à Eric en trente secondes, et c'est en courant que je l'ai vu, tout réjoui et le cœur léger partir dans la cour.

« Oui ! Finalement, lui aussi veut son lot de flocons de neige. » …

Moi, il me faudra bien les cinq minutes de récré qui restent pour ruminer mes émotions, me redonner une contenance avant de reprendre la bataille.

 

« Et qu'aucune collègue, même bienveillante, ne vienne  me demander comment je m'en sors, ou bien j'ouvre les vannes et j'inonde la salle des maîtres.»

 

Il y avait si peu de chances qu'Eric ne parle à sa mère de ma ridicule prestation, que je n'ai même rien dit, lorsqu' à l'heure des mamans, elle m'a demandé :

         - Alors comment il a été !

         - Oh ! Un ange ! Très sage ! On ne l'entend pas beaucoup !

         - Oui ! Je sais, pourtant on fait tout ce qu'on peut pour le stimuler. Mais vous savez, il est pas          bête ! Il sait même sa gauche et sa droite! Pour ses chaussures, il se trompe jamais !

J'espère n'avoir pas trop laissé voir mon irritation : « Oui, ça j'ai vu ! »

         - Et puis, avec lui, on a des petits trucs pour qu'il ne perde pas tout. On met les gants dans ses bottes ! Le plus drôle, vous allez rire! Un jour, je les ai même oubliés dans le fond de ses bottes, et j'ai bien du peiner cinq minutes au moins, avant de comprendre.

 

                                                           Je n'ai même pas réussi à sourire.      

  • Ce texte certifié par ailleurs et protégé a obtenu le Prix Vincent Dizon (Nouvelle humoristique) au (48ème Concours littéraire de la Ville de Montélimar-Concours Juliette Astier -2014)

    · Il y a plus de 9 ans ·
    Venser

    Serge De La Torre

  • Très réussi ! Je retrouve toutes les émotions que l'on peut éprouver, quand on est enseignant(e) débutant(e). Bravo pour ce moment !

    · Il y a plus de 9 ans ·
    Couv2

    veroniquethery

    • Merci pour ce commentaire. Il y a, bien sûr, là derrière, une certaine expérience de la chose. Même si elle est lointaine, déjà

      · Il y a plus de 9 ans ·
      Venser

      Serge De La Torre

    • Oui, cela se sent ! J'ai pas mal d'amis instits (bon, aujourd'hui, on dit professeur des écoles) et je retrouve bien l'ambiance qu'ils m'ont décrite.
      Je suis moi même enseignante (collège) et certains faits/certaines ambiances sont identiques, même si les anecdotes se situent à un autre degré !

      · Il y a plus de 9 ans ·
      Couv2

      veroniquethery

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