Prends moi dans tes bras

Parce que j'ai froid le soir

Rentrer seule chaque jour

Et croiser mon reflet fatigué dans le miroir

Noire solitude, de la vieillesse dessine les contours

Des mèches blanches illusoires qui me minent,voir

Seule avec l'espoir d'un futur, celles qui ont un présent

Mais j'en ai un aussi, il est juste moins ostentatoire

Oublier le monde dans les pages d'un roman

Illuminer ma journée avec des rêves et puis croire

Dans dix ans dans vingt ans que j'aurais avancée

Annexé mon futur comme une bête soumise à ma volonté

Nul besoin de me presser, juste à mon rythme,toujours avancer

Seul le chemin compte et puis tant qu'on atteint l'arrivée

Tous les voyages commencent par un premier pas

Et j'ignore si le mien se finit par des bambins dans les bras

Si l'horloge biologique donne de la voix

Braille l'urgence dans un memento mori délétère

Rit de ma lenteur de mon quotidien solitaire

Alors en te rencontrant je la ferais taire

Souriant, car dans la fable c'est le lièvre qui perd