Presque un paradoxe

Vladimir Tchernine

Presque un paradoxe

Il y a plein des paradoxes dans ma vie. En voilà un. Il m’arrive souvent de ne pas aimer les pros. Alourdis par les connaissances et l’expérience, ils n’arrivent pas à décoller. Même une plume dans le cul.  Les pros sont en général farouchement opposés à toute nouvelle idée non conforme à leur vision du monde, construite par des années d’études et  de pratique. Bien sûr, ils ne peuvent pas saquer les porteurs de pensées originales, autrement dit des bons à rien et ça se comprend. Laborieux, ils ont produit tant d’efforts pour accumuler leur savoir faire, chacun à leur place ils ont contribué au progrès, on en a vraiment besoin pour survivre, je dirais même que notre existence tout entière dépend d’eux… cochon qui s’en dédit. Mais… ils savent tout et pleins de morgue envers ceux qui ne font pas partie de la corporation, c’est à dire moi, ils défendent ostensiblement leurs acquis. Ils me soûlent. 

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