Prison de lierre

artax

Quand l'idyllique bonheur que produit l'intimité, retourne sa veste

Il est bien trop difficile de dénouer
Les intimes et froides torsades irrégulières


D'un nœud qu'au temps nous n'avons que bien trop laissé
Le resserrer, et envahir à la manière


Qu'il recouvre d'infinies tiges d'épais lierre
Mon cœur, cherchant à faire fondre l'immensité


De la glace dans laquelle il est emprisonné,
A l'ombre de l'unique étoile de mon univers,
Celle qui jours et nuits dans mes yeux étincelait

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