Grandeur majestueuse de la nuit des temps, Nature, entité des siècles, Tu inspires la sublimation, l'émerveillement ; Révélatrice d'un messianisme ancestral, Tu es au comble de ton apogée. Comme autrefois l'était Melchisédech, Tu es le « pont-if » entre l'homme et le divin mystère. Née des entrailles de la terre, Ta fascination est éblouissement. Emprunt au manichéisme des plus sordides, L'homme en ton « âme » est pris au plus profond désarroi. Mais ta parure est un enchantement, Et ton chant, est une enivrante liqueur Qui répand ses vapeurs au gré du vent, Puis, lentement s'infiltre en ton parenchyme. Souffle de vie, il est messager de l'histoire, Son frémissement est glacial, Frissons des temps les plus lointains, Gémissements plaintifs, Tes feuillages s'abandonnent En emportant avec eux ton héritage. Dénudée tu parais si frêle, Mais ta semence est fertile, Et dès les premiers rayons du soleil, Nouvelle parure t'est donnée. Oh ! Mère Nature, tu es pureté ; Merveille de la nuit des temps, En ton sein aucun fléchissement ; Tu es fidèle, Le mystère demeure, En ton hommage, d'un cœur unanime, Reine de la genèse, Merci ! ...
c'est qui melchisédech ?
· Il y a presque 13 ans ·walter-ego