(Psycho) Etude de cas, le mien.

Oui, papa Freud, l'a très bien expliqué, la phobie appartient à la grande famille des hystéries d'angoisses. Elle se focalise sur un objet phobogène quelconque, une araignée, une souris, un aspirateur, un pont, un espace, une météorite, une belle-mère, peu importe. Car en fait, cet objet n'est que le substitut d'une autre représentation qui n'a rien à voir avec l'objet lui-même, ci-dessus cité. L'objet phobogène est une représentation travestie. Simple !

Cette représentation appartiendrait, selon la police, à l'inconscient. Ce sale « Ça », souvent confondu, à tort, avec la Salsa. Donc, pour nous résumer. Une représentation refoulée parce qu'elle n'avait pas ces papiers en règle à présenter à la Censure, mais qui, en avait marre d'être confinée dans l'inconscient, veut revenir dans le conscient pour y foutre une merde pourrie et qui trouve un moyen détourné  pour passer en fraude le check point. Limpide !

Au fait, si cette représentation n'a plus le droit de cité dans le conscient connu de nous, c'est qu'elle n'a pas à être très fière d'elle où de ce qu'elle a fait. Elle n'a pas la conscience tranquille. Elémentaire, non ?

Elle est rattachée à un traumatisme ancien, mais pas crânien, lui-même impliqué dans une salle histoire tenue secrète, par respect pour l'honneur de notre égo, résidant dans le « Moi ». Que du très basique, en vérité, non ?

Donc, moi, j'ai la phobie du papillon.

OK, je sais, le papillon, c'est joli, c'est léger, aérien, inoffensif. Un beau cerf-volant aux belles couleurs avec une très grande hauteur d'âme.

Je sais tout cela, mais j'ai une peur irrationnelle de cette bestiole insignifiante, parce que je suis complètement cinglé-siphonné, (certifié par les bureaux freudiens en viennoiseries).

Moi, le papillon ne m'inspire que de la répulsion très mal contrôlée, virant à l'hystérie, contrôlée uniquement par les infirmiers de formation luttes gréco-romaine.

Autrement, l'hiver, je vais bien, c'est cool !