Quiétude en flamme

terosse

Comment ne pas prier sous cette pluie de feu ?

Il a l'air fascinant le firmament ardent:

Stries de lames amusées qui déchirent ce bleu,

Bondé d'anciens amis qui s'éveillent dedans.


Me revient la pensée des cimes ennuyeuses

D'où je vois s'élancer des lumières sans vie.

Revoyant ces bois clairs qui te rendaient heureuse,

Un goût aigre remonte au son froid de tes cris.


Pourtant j'aurais souhaité éviter qu'on entende

Les hurlements de ceux qui étaient ma famille.

Toi ma sœur que je porte en craignant qu'on la pende,

Mon âme pleure au son d'autant d'armes qui brillent.


Si je savais de quoi est faite leur conscience

Et quel Dieu leur offrit un amour qui sombra.

Je veux qu'il meure avec ma défunte espérance

Et la moitié de toi qui sourit dans mes bras.

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