Qu'importe le poème

aile68

Qu'importe le poème, la couleur du ciel, moi j'aime quand le jour se lève. Qu'importe la nuit, blême, bleu de Chine ou encre marine, pourvu que le temps soit au soleil.

Les étoiles qui s'éteignent à la venue de l'aube me rappellent ton visage encore endormi au petit matin éclot. Puisse ton réveil se lever sur une musique guillerette et ton sourire se découvrir des brumes du sommeil.

La lune se cache un peu frileuse, les nuages se dessinent déjà dans le ciel, on devine les arbres danser dans le noir.

Moi j'aime la nature qui se réveille. Portes qui s'ouvrent ou qui claquent doucement dans l'air feutré, frisquet du matin, je secoue mes plumes et quitte notre nid douillet te laissant me rejoindre toi mon ange aux ailes brumeuses. 

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