Qu'une fois l'an, flattons la Femme!
Jean Claude Blanc
Qu'une fois l'an, flattons la Femme
8 mars sacré, les cloches sonnent
S'agit qu'on flatte ces polissonnes
En leur foyer sont les patronnes
Ont tous les droits, même sermonnent
Bêtes de somme, leurs bonhommes
Obéissant ces majordomes
Qui voudraient bien leur faire l'aumône
D'un peu d'ivresse, mais s'en tamponnent
C'est dans leurs règles, leurs hormones
La bonne occase, pour le Chef d'Etat
Qu'a pas d'autres chèvres à garder
Les invite à ne pas céder
Aux harceleurs mâles adroits
Les dénoncer, ces hors la loi
Lui-même en charge, est là pour ça
Comme c'est d'actualité
De faire la chasse au gros gibier
Manuel Zorro, vengeur masqué
De suite va s'en occuper
Ces demoiselles, les consoler
Se fend de solidarité
S'en abuser, sait-on jamais
Madame sans gêne, sa dame flétrie
Aimerait en être de la partie
Hélas trop vieille interdit
Place réservée aux midinettes
Son mec préfère conter fleurettes
A ces martyres de la braguette
Journée gâchée au Parlement
Tout le monde debout applaudissant
Ces jolies dames qui ont du cran
Spectacle charmant au demeurant
Mais qui s'en moquent éperdument
Qu'à leur ménage se consacrant
Où filent doux, époux, enfants
Glorieux Manuel, ce fier à bras
En fait grande cause de son quinquennat
Même pas vu que c'est une nana
Qui assure le secrétariat
Aux ordres de Madame Schiappa
Ministre chiante, ça s'invente pas
Certes ne manquent pas de soutiens
Ces violentées à coups de poing
D'en témoigner n'ont pas de fin
Ainsi conté au féminin
Le monologue du vagin
Révolutionnent la Nation
Pour se défendre de leurs marioles
En lieu et place de torgnoles
Karaoké sur la chanson
De Dalida « paroles, paroles »
Putain de manifestation
(Pas le contraire, serait pas drôle)
« Découpe ton porc », en saucissons
Aucuns lourdingues dans les parages
Sûrement se planquent ces sauvages
Couilles en danger à remiser
Dans la culotte, poules mouillées
Se sont consultés, corps constitués
Manuel, Philippe, consternés
Fiers de plaider l'égalité
Entre les 2 sexes, mais pas gagné
Sera pas dit, qu'ils n'ont rien fait
Car rien qu'à voir leur mine rentrée
Evidemment, se sentent concernés
Tant deux des leurs en ont goûté
Pour les nommer, fallait oser
Nico Hulot et Damartin
Tous 2 coquins, dans le même pétrin
En ont palpé de ces nénés
Pour eux tout est autorisé
N'ont rien perdus de leurs facultés
Car piaille encore leur petit serin
Manuel trahi par ses roulures
Afin d'en payer la facture
En est réduit faire des prières
De ces promesses qui ne coûtent pas cher
Sûr d'augmenter, leur salaire
Femmes de peine, aux pissotières
De fric, en leur ménage guère
Car c'est le nerf de la guerre
Ne mangent pas de pains les beaux discours
Pour les couvrir de mamours
Seulement aller sans retour
S'il ment à ces revêches hyènes
Se déchaineront bavant de haine
Un peu gonflées comme Eve amantes
Nées d'une côtelette, de l'autre pomme d'Adam
Me paraissent bien exigeantes
De plus en croquer, argent comptant
Hélas pour elles, c'est la disette
Devront bûcher pour petite retraite
Elever leurs gosses sans cotiser
Ça se respecte, mais France ruinée
Remises aux Calendes Grecques
Baisse des impôts, hausse des recettes
2022, c'est pas demain,
Faudra bouffer de la vache enragée
Mais ça dépend de Damartin
Qui veille en maitre sur le budget
Va leur offrir studio meublé
En sus…A loyer modéré
Mais en échange, pourquoi se priver
Une gâterie, de ces pépées
Filles de pub, pour pas dire plus
Font de la réclame pour les bagnoles
En exhibant vulve et anus
Sûr que les clients en raffolent
Pas de militantes acharnées
Pour pourfendre ces chiens d'arrêt
L'essentiel c'est, se faire remarquer
Se faire plaindre à la télé
Une fois l'an, s'en soucier
De ces femelles maltraitées
C'est pas vraiment trop demander
Méritent bien un défilé
Mais y'a un os dans le potage
Macron profite de cet avantage
Pour exalter ses nonnes pudiques
C'est le grand cri en République
Chassez ces grossiers personnages
En évitant sujet qui fâche
Ce mal qui tue, cancer chômage
Pourtant s'en donne en rabâche
Tout pour les femmes en image
Hors des coups de leur apache
Y croit naïf à ce mirage
La cause des femmes son ramage
Pour le plaisir d'être réélu
Par ces gazelles pleines de vertu
Les encourage faire le pied de grue
Drapeaux, fumigènes dans les rues
Y participe ce m'as-tu vu
Juste un instant pour être connu
Pourquoi en faire tout un fromage
En a soupé de ces hommages
Pour se montrer gentil garçon
De l'Elysée à Matignon
Deux font la paire de maquignons
Boxeur Edouard tirant des gnons
Quant à Manuel, presseur de citron
Etes mal barrées, mignonnes au front
Défiguré, aucun pardon
On vous doit bien célébration
Mais c'est pisser dans un violon
S'en fout pas mal, votre furibond
Mari trompé qui pète les plombs
Que ces quelques fleurs, sèchent vos pleurs
Et vous honorent pour votre bon cœur
Suis contre vous, mes chères sœurs
Même tout contre avec ferveur
Naturellement fin connaisseur
En chair fraiche prédateur
Pour me dédouaner, j'en fais des tonnes
Car après tout ne suis qu'un gnome
Même en ma tête toujours résonne
L'air de Ferrat, comme métronome
« La Femme est l'avenir de l'Homme »
En mélangeant un peu les deux
Ça paraitrait plus harmonieux
Mais plus besoin de notre quéquette
Pondant des gosses éprouvette
Ça gâche l'ambiance de la fête
Ce qu'on regrette vierge Marie
L'intromission du St Esprit
Riche semence portant des fruits
Grâce aux mamelles de lait remplies
A vénérer, c'est pas une truie
Enfant prodigue, son Jésus Christ JC Blanc mars 2018
Et ça balance sur la fréquence
· Il y a plus de 6 ans ·unrienlabime