2019 -liste 4 - Recap
campaspe
julien-gréco
Quand, j'écris ! Le temps devient une ellipse. J'erre tel un chameau dans le désert. En quête d'une source souterraine, d'une oasis imaginaire. Celle-ci remonte jusqu'à la surface à travers des boyaux troglodytes. Eux-même ont été creuser par les courants oniriques. Je m'arrête souvent à Welovewords, un carrefour où se croisent caravanes et foutriquets. Un site sans cash composé d'une multitude de dune de sables. En ce lieu, nombreux sont les Rocking-chairs. Ici, ils en existent de toute sorte. Mon préféré est celui qu'on nomme Jaloux. Assis dessus, au bout de quelques heures. On peut y voir toujours le même mirage. Celui d'une femme au charme envoûtant. Maeva a disparue, il y a des lustres. Les autochtones disent qu'elle fut assassinée par son époux. Alors qu'ils étaient en vacance...
Fionavanessabis :
Il aura fallu
les vacances
pour que je visite
le site.
Espèce
de cité
alvéolaire
où chacun se met
en transe
où chacun cogite
ou fait un tour
pour prendre l'air
ou pond
une énième contribution
écrite.
Un pavé de deux mille caractères
se remplit de mots à décrypter
Par les abonnés
A faire ramer
le mastodonte
quand je vais cliquer
et recliquer
sans que rien ne s'ouvre.
Loin de moi l'idée
de lister
quelle aventure de foutriquet
on n'aurait pas encore racontée
dans la communauté
au fait d'où vient cette liste
car j'ai manqué plus d'un chapitre
quelqu'un pourrait-il m'éclairer ?
J'ai cherché sans succès
la liste trois
qui s'est dérobée à moi
mais trêve de détours
il me reste des mots à fourguer
des vers à évider
des rimes à rien
des rimes de vaurien
à tricoter
On ne va pas remettre ça sur le tapis,
inviter Maeva dans sa prose
ce n'est pas très poli
et puis
Maeva ne va pas à tout le monde
quant à narrer
ce qu'elle faisait
à dos de chameau
dans les Cévennes
j'en connais un autre
qui s'y connaît
et qui ferait des siennes
pour vous le dévoiler
si toutefois
ce fut bien Maeva
qu'on aperçut là
en tous cas
elle y serait moins perdue
que dans mes dédales
et mes ellipses
tordues
Alors
je sirote un verre
je m'endors
au rythme clair
du rocking-chair
qui ponctue l'espace
et chasse
tout ce qui gêne le flot
de mots
qu'il susurre
à ma carcasse
la poésie c'est sûr
je l'aurais
à l'usure
par ma barbe
tapie dans ce collier
sans début ni fin
de syllabes
sur lesquelles je mise
cash.
Si j'attrape une seule
de ses perles
sans attache
au vol
si je sais déchiffrer
une seule
onomatopée
même trash
un borborygme céleste
je retourne ma veste
j'hurle à la lune
puis je mets un bémol.
Je serai heureuse
et tout à fait remise
de ma page blanche
Si elle se dore
de quelques runes.
Nul besoin d'une avalanche
De mots mis bout à bout
Car je n'ai pas le tempérament jaloux
Et j'aime qu'entre dans la danse
Chacun avec sa différence
au milieu des dites et des redites
il se pourrait sur le fond noir et blanc
Mat et enveloppant
de We love words
que le masque glisse
qu'un coeur rougisse
et éclaire un peu notre antre troglodyte.
Colonelle :
- " Ne dit-on pas des querelles de clochers ? Oh... Veuillez m'excuser... Une vieille habitude que de vouloir toujours tout corriger...
- Cette habitude n'est pas mauvaise. Mais... Cela doit vous obliger à être irréprochable vous-même !
- En effet, grammaire, syntaxe et orthographe ne peuvent ainsi plus prendre de vacances. Mais je n'ai à m'en prendre qu'à moi-même.
- Et puis, on remarque plus facilement les erreurs des autres, n'est-ce pas ? Vous savez, cette histoire de poutres dans l'oeil et de poussières dans celui du voisin ". Il me regardait droit dans les yeux en prononçant ces mots, le chameau. Il était flagrant qu'il voulait que je le reprenne. Son petit sourire en coin en disait long.
- "Je vous taquine. Je suis juste un peu jaloux de votre propension à vouloir rectifier les gens".
Il resta un instant silencieux, perdu dans ses pensées. Puis il alla s'asseoir sur un rocking-chair en bois, dont le style contrastait bizarrement avec les étagères en PVC constituant les rayons du magasin. Il se balança légèrement.
- "Ce n'était en effet qu'une simple... querelle, comme vous dites. C'était une femme que je trouvais particulièrement charmante. Oui, charmante... Vous connaissez le site d'écriture We Love Words... ? Oh, je suis sûr que oui, il faudrait être troglodyte pour ne pas connaitre".
Je rougis un peu et raclai ma gorge. Il allait parler de moi, peut-être de nous !
- "Elle s'appelait Maeva".
Hein ...??? Ah non ! Mais non, pas du tout !
-"Comme ma première femme... Et avec du recul, j'estime qu'elle a abusé du fait que... Oh ! Et puis, qui sait... Ce n'était peut-être qu'un imposteur. Tout le monde peut se cacher derrière un pseudonyme ! N'est-ce pas ? J'ai été quelques temps fasciné tant elle me la rappelait. Et puis il y eut ce... paltoquet... Ce mufle... Ce foutriquet !". Il se balançait toujours et j'avais le sentiment qu'il souffrait de ses propres paroles. Mais en même temps, il avait le même sourire provocateur qu'au début de notre conversation, j'avais du mal à le cerner.
- "Nous étions tous trois abonnés entre nous et parlions en privé. Il parlait d'elle en termes extrêmement osés tout d'abord, mais seulement à moi. Le temps passant, me disait qu'il aimerait lui faire ceci... ou cela... Les mots sont devenus de plus en plus grossiers, limite violents. Puis il l'abordait cash dans certains de ses commentaires comme un gentleman. Et elle semblait conquise. Hallucinant. Dégoûté, j'ai laissé tomber... Vous en auriez fait autant, n'est-ce pas ?
- "Oui, oui, bien sûr !".
Je ne me souvenais plus d'une certaine Maeva. Mais une chose était certaine: j'avais désormais très envie de lire son livre. Et lui, toujours en se balançant, traçait une ellipse du bout de son pied.
Louve :
Connaissez-vous les grottes TROGLODYTES de Meschers en Charente-Maritime ? Je les ai visitées avec MAEVA, en VACANCES, par un après-midi de canicule. A l'entrée, juste une obole, en CASH. Dès les premiers pas, un bonheur que cette fraîcheur et puis l'atmosphère du lieu ensuite. Penser que des gens ont vécu là, au temps passé. Tout un petit monde avec ses bonheurs, ses galères peut-être…Un véritable abri pour eux, un havre de paix donnant sur l'océan. Des logements de fortune, frais l'été, mais probablement froids l'hiver. Mais quel magnifique point de vue au réveil comme au coucher.
A présent, on peut y voir tout ce qui faisait le quotidien de ces fantômes du passé, certainement avec le plus de fidélité possible. Mais, tout semble trop net, trop propret. De minuscules maisons de poupées qu'adoreraient les petites filles : lits recouverts de cretonne, dentelles, ROCKING-CHAIR, meubles bien cirés, etc…
Mais, comme j'aurais aimé vivre en ces lieux ! A cette pensée, juste une petite pointe d'envie…de JALOUSIE. Un dépaysement total, même si les CHAMEAUX en Tunisie avec les dunes en ELLIPSES m'avaient vraiment enchantée. J'aime le désert, sa plénitude, son grand silence sous les étoiles.
J'adore les voyages, même ceux que je fais devant un bon documentaire à la télévision, comme m'évader sur WELOVEWORDS…la virtualité nous fait rêver.
Une « FOUTRIQUETTE », non, simplement une grande rêveuse !!
yl5
Cela faisait une bonne semaine que nous tournions en traçant des ellipses dans ce maudit désert Mauritanien avec notre caravane de quarante chameaux.
Nous n'étions pas en vacances, mais chargés d'exemplaires du Coran que nous étions chargés de distribuer aux nomades jaloux ou pas. Les jauges des outres commençaient à approcher des coutures et toujours du sable, des dunes, du sable.
Malgré tous nos appels, nous semblions abandonnés, soumis à l'épreuve, ce qui nous transcendait par principe car nos souffrances démontraient que nous L'intéressions.
Une nouvelle fois, nous tous, imams débutants, prièrent durant une bonne partie de la nuit pour trouver âme qui vive à convertir qui pourrait nous aider, bref nous cherchions un sauveteur pour le sauver.
Soudain au lever du jour, nous fûmes réveillés par un son aussi étrange que puissant, qui se révélera salvateur.
Nous comprîmes l'origine de ce bruit lorsque nous vîmes la corne de gazelle servant de porte-voix pour muezzin enroué, tombée devant la gueule du camélidé blatérant tel un coq gaillard.
Quelques heures plus tard, alerté par ce hurlement tonitruant, le chef Belge d'un convoi d'esclaves Louis Vanderlovevoord, qui avait bivouaqué à proximité dans une cité troglodyte abandonnée, nous sauva en nous recevant juché tel un foutriquet satisfait sur son rocking-chair pliable en ivoire carré, pour nous vendre contre notre maigre cash une guide au teint bleu nommée Maeva qui nous remit promptement sur le bon chemin.
Déchainons-nous :
La Corrèze ce n'est peut être pas les vacances idéales pour beaucoup mais une halte dans la maison familiale c'est un peu un pèlerinage qui me permet de me ressourcer.
J'irai me mettre au frais dans les grottes qui ont abrité quelques poignées de troglodytes durant les millénaires passés.
Le soir sur la terrasse dans le vieux rocking-chair du père je regarderai les étoiles filantes de la voie lactée et chercherai mon étoile double dans la constellation du Chameau entre Altaïr et la Croix du Nord.
Maeva ne sera pas là, elle ne sera plus là, elle veut continuer de chercher le Graal, je ne suis pas jaloux tout au plus décontenancé et ne sens plus l'inspiration d'aller colorer de belles ellipses grammaticales sur des pages de Welovewords.
Le rêveur que je suis n'est plus qu'un foutriquet qui paye cash ses balades astrales.
Damien Nivelet :
J'écoute du Johnny CASH dans un semblant de ROCKING-CHAIR, en songeant vaguement à mes prochaines VACANCES... Où aller? Petra, antique cité TROGLODYTE jordanienne? Comment y aller? À dos de CHAMEAU? Ah, j'oubliais, mon FOUTRIQUET de patron, JALOUX de ma complicité avec la secrétaire MAEVA, m'a sucré ma prime de résultat... Adieu les congés rêvés, je m'en vais raconter mes malheurs sur WELOVEWORDS, sans figure de style genre ELLIPSE. Je ne sais pas faire !!!
Campaspe :
MAEVA : «Ce serait trop te demander que de lever le cul de ton ROCKING-CHAIR, d'arrêter de jouer à ce jeu débile sur WELOVEWORDS et de me donner un coup de main pour la vaisselle, espèce de TROGLODYTE ? »
Lucien : « Quitte à utiliser un des jurons du capitaine Haddock, « Moule à gaufre » eut été plus approprié »
M :« Espèce de FOUTRIQUET »
L :« Je vois avec satisfaction qu'après ce que j'ai éclusé comme whisky, tu évites le qualificatif de CHAMEAU. Tu fais des progrès. »
M : « ça tu vas me le payer CASH ! Continue et cette assiette va décrire une ELLIPSE et aller finir sur ton crane ! »
L : « Une parabole, plutôt – Les lois de la physique sont formelles ! Les Con-niques ça devrait pourtant te connaître !»
…
« Une soirée parmi d'autres, vous comprenez. Depuis que j'ai rencontré Edgar aux dernières VACANCES, Lucien est fou JALOUX et ne sait plus que faire pour m'énerver. Alors, Monsieur le juge, à bout de nerfs, aveuglée par la colère j'ai pris le couteau non lavé et lui ai planté dans le ventre »
Bon ben je viens d'y rajouter le mien !! j'aime bien la scène de ménage, la vôtre !
· Il y a plus de 5 ans ·Fionavanessabis
le votre est déjà dans la recap.
· Il y a plus de 5 ans ·Vous trouverez les autres recap. sous mon compte
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campaspe