RÉFLEXION ADRESSÉE À ISABELLE PLEPLÉ DE SHORT ÉDITION

suemai

... quelque chose de croquant qui vous met l'eau à la bouche, (le bonbon, tout juste à la fin)... Texte publié aussi sur Short

bonsoir,
ça me donne l'impression que vous ne savez pas, vraiment, quoi faire avec les textes de type "Prose/poétique." Finalement, il n'y a qu'à se poser la question : "Que désire lire VOTRE public" A cette question nous connaissons la réponse : "Une histoire captivante, prônant un réalisme constant et nous offrant cette fameuse (chute) que l'on retrouve historiquement chez "De Nerval", Mallarmé", Maupassant" et tant d'autres - quelque chose de croquant qui vous met l'eau à la bouche, (le bonbon, tout juste à la fin). Voilà ce que j'appelle un modèle "répétitif", qui remplit possiblement son rôle, mais qui devient sclérosant à la longue. Je ne cautionne pas ce type d'écriture qui nous ramène à l'époque des dinosaures, même s'il s'agit d'auteurs de (génie), donc infaillibles et incontestables. Mentionnons que ces génies n'utilisaient cette technique que pour des textes « exclusivement fantastiques. » Écrire une bonne histoire, c'est construire sa chute au départ. Du machinisme tout plein les yeux. Un texte ne s'écrit pas de cette manière....

bien, concevons que, du point de vue marketing, il ne peut s'agir que de l'unique voie à suivre. D'un autre coté tout change et la question est (comment...). Que désirera votre public d'ici quelques années ? Nous voilà à la croisée des chemins et il s'agit d'un véritable imbroglio. Livres, cinéma, revues et autres, dans leur ensemble, détermineront l'avenir, tout comme vous d'ailleurs : Un, ou, le créneau soit la niche...

alors, voilà la question fondamentale : "Où se situe SHORT dans l'évolution de cette tempête de l'écriture?" À suivre les diverses influences étudiées ici et là, par "focus group", ou autre moyens mécaniques... voilà le fameux : Si la tendance se maintient... un curieux concept : Suivre le courant de la masse. S'adapter petit à petit en croyant que (les autres) détiennent la vérité absolue, le pouvoir.

dans vos distributeurs de textes, vous pourrez satisfaire votre clientèle, qu'en lui offrant ce qu'elle désire. Petit problème à l'horizon : Que veut-elle ? Ça demeure un grand mystère, une donnée non évaluable, parce que trop bombardée par ceci et cela, émissions tété, séries télé, films et on en ajoute 

voilà où je veux en venir, pourquoi SHORT n'investirait-il pas dans la nouveauté, quitte à se casser la gueule à quelques reprises, MAIS, en devenant un de ces leaders qui orienteraient la facture du "texte écrit" de demain. Ce nouveau SHORT que l'on consulterait régulièrement afin de se faire une tête sur le marché de l'écrit.

une orientation pour le moins hasardeuse, mais combien valorisante et de plus non-déficitaire sur un plan financier, tout au contraire. L'innovation, appelle l'innovation : Des distributrices de textes et la nouveauté du contenu. Voilà la formule, l'une ne va pas sans l'autre.

ne prenez pas vos lecteurs pour des arrivistes ou des imbéciles. Ne sous-estimez jamais leur pouvoir : Celui de découvrir un monde nouveau, un univers qui évolue et captive à la fois.

voilà, une réflexion qui s'impose à tout le moins. Si vous lisez ceci, je vous remercie de votre attention.

en espérant que tout se déroulera pour le mieux, pour vous.

une bonne journée,

Sophie De L'Île, /alias Leina Cooning

P.S. Je publierai ce texte sur ma page afin de partager cette vision de VOTRE/NOTRE site d'édition libre. Il n'y a pas de ressentiment dans le texte ci-haut, qu'une minuscule et simple réflexion. +++

  • Quel dommage de vouloir mettre des écrivains dans un moule marketing... Un artiste, dans quelque domaine que ce soit a besoin de sa liberté afin d'affirmer qui il est vraiment.... en accord avec toi Suemaï

    · Il y a plus de 6 ans ·
    W

    marielesmots

    • tu sais, je m'adressais en haut lieu afin qu'il mette nos créations, sans moules ou autres en marché. La liberté d'écrire n'est absolument touchée pas nos mots. Je dis que un texte doit sortir de ces moules qui peuvent séduire le lecteur ou les lecteurs. :e piège de la cute obsède tout le monde. Supprimer le mot répété ce n'est pas un mal en soit, mais la pratique systématique de cet écriture en-arcane tout le monde. On doit assouplir ce choix du comité à accepter des textes qui prennent une nouvelle tangente, des textes, par exemple, de prose-poétique. Voilà mon propos. Liberté justement au type d'écriture et ouverture, sur le marché, de lecteurs qui découvrirons autre chose que l'histoire et sa chute. Souvent des textes pour collégiens. C'est ce que je prône. Liberté d'expression dans une structure marketing qui valorisa à la fois l'écrivain et le plaisir de nuances des lecteurs de SHORT qui développeront un appétit pour du nouveau..

      · Il y a plus de 6 ans ·
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      suemai

    • une bise pour toi Marie

      · Il y a plus de 6 ans ·
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      suemai

  • Intéressante réflexion, ma Sophie de l'île :)

    · Il y a plus de 6 ans ·
    Coquelicots

    Sy Lou

    • merci, Miss Lou alias / Petite fourmi^^

      · Il y a plus de 6 ans ·
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      suemai

    • Une bise pour toi.

      · Il y a plus de 6 ans ·
      Coquelicots

      Sy Lou

    • je te laisse lire plus haut. Je nuance ce qui peut apparaître comme l'éloge au formalisme, alors qu'il s'agit de l'inverse, un élargissement des textes soumis, une tangente vers autre chose que (cette phobie de la chute), une pleine liberté d'écriture, bise à toi

      · Il y a plus de 6 ans ·
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      suemai

    • Merci pour cette précision intéressante. Bise à toi et à cette île

      · Il y a plus de 6 ans ·
      Coquelicots

      Sy Lou

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