Renaissance

Dans le vide je déploie mes ailes,

j'ai suffisamment vacillé

Je tends seule mes mains vers le ciel tant espéré,

Je déraille, je succombe exquisément.

C'est un nouveau monde,

Remplit par le silence,

et je comprends bientôt son poids obsédant

et ses conséquences.

Je me suis visiblement égarée,

pas que je croies en dieu,

(c'est pour les lâches, ceux qui ont besoin d'un tiers),

Mais je trouve ça drôle.

Changer changer, changes changes !

Requiem sanglante,

que j'aimerais taire à tout jamais,

Et pourtant lentement je m'y soumets.

C'est une sinistre ritournelle que je laisse complètement tourner,

afin de changer,

Il faut subir la pression,

Pour accéder au changement.

J'ai la tête qui se redresse progressivement,

mes exigences sont hautes,

Mon regard est tantôt dur, tantôt doux,

Oui.

C'est ma mort et ma renaissance,

les deux à la fois,

celle que vous connaissait est à tout jamais morte

et si ce n'est pas le cas, alors elle le deviendra.

Je mue,

je change,

Mon coeur se fait de pierre,

Mon esprit s'aiguise.

Je deviendrai une femme-pierre,

j'ai suffisamment renié la vérité,

et éviter la dureté :

Je renais pour être seule, à tout jamais.

Je l'accepte ou l'accepterai.

Les gens autour de moi,

finiront pas partir,

Il  ne restera plus que moi.

Je dois donc changer,

devenir égoïste,

vivre d'abord,

pour moi.