Repetita . . .

li-belle-lule

encore et encore...


La nuit ne cohabite pas,

Avec le jour ; elle ne peut pas,

La première n'a de raison d'être,

Que quand l'autre ferme ses fenêtres,

 

Elles nous sont indispensables,

Totalement différenciées,

L'une seule n'est pas capable,

D'être sans l'autre, ni d'exister,

 

Ces deux là sont ils des amis,

Des parents, des frères, des amants ?

Sont ils de jurés ennemis,

Rêvent ils d'un retour au néant ?

 

Certains les leurrent, vivant la nuit,

Quand d'autres dorment tout le jour,

Il vaudrait mieux rester amis,

Pour ne pas tout perdre en retour,

 

Jour, tu nous offres ta lumière,

Ton chaud soleil resplendissant,

Tes fleurs ne sont qu'éphémères,

La vie ne dure qu'un instant,

 

Nuit, tu nous montre tes étoiles,

Tu nous invites à ralentir,

On devrait tous baisser les voiles,

Pour mieux s'aimer, sans se mentir,

 

Soudain, ça grouille, c'est le matin,

On va courir toute la journée,

Il faut faire vite, gagner son pain,

Sans même se voir, se saluer,

 

Le soir nous trouve, exténués,

Hagards, sans envie de parler,

Il faudra bien récupérer,

Pouvoir demain, recommencer

 

Ah ! Les vacances, il était temps !

Pouvoir enfin se retrouver,

Mais il faudra se dépêcher,

Car on a tant à visiter,

 

La nuit est courte, on se lève tôt,

C'est un voyage organisé,

Chacun a payé son écot,

Le juste prix pour explorer,

 

Les jours passent, filent, pourtant on court,

Heureux, car on a des photos,

À regarder, montrer, un jour,

Il était lourd, le sac à dos...

 

Le compteur vient de s'arrêter,

C'est déjà le temps du retour,

On ne s'est pas trop reposés,

Cela valait bien le détour !

 

Tout continue, la nuit, le jour,

La vie enchaîne les jours, les nuits,

Qu'en pense tu, toi cher amour,

Va-t-on continuer ainsi ?

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