Rêves pendus

Sèna Brsesinski De Sodji

Tendu,

Vœux perdus,

En fin d’adolescence.

Loin, l’enfance.

J’ai cherché un havre,

Enfin bonhomme !

Mais, la vie ne chambre.

À croire qu’au chanvre,

Elle se défonce.

Du gris, c’est la chambre.

En somme,

Ici, qui je dénonce ?

Un soir d’errance,

Entre nuances et non-sens,

Je sors des pommes.

Pour voir, en vrac se pendre,

La moitié de ces rêves.

Collectif suicide !

Refus de se rendre.

Comment rendre les armes,

Dans ce vacarme aux relents de parme.

Qu’y a-t-il ?

Beaucoup en crèvent.

Comment faire le vide,

Sans égide ?

Loin d’Éden,

Sans la gardienne...

Suffit-il,

Que ces drames trament la trêve ?

J’avoue,

Je suis mauvais guide.

Déjà indécis,

Puis, le sort qui grève.

D’où,

Ces gris cendrent mes récits,

Aux échos réflexifs.

Hantés de récifs,

S’étouffant dans la boue.

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