Revival
Farid Adafer
Revival
Les églogues, hors des sentiers glorieux
Marchent sur une terre roide et froide
Moi, fier, debout, noyé dans les bouts
Eventré sur la grève,
Je rêve..
Et je crève, lessivé,
tourmenté par la farandole qui se lie
Mais vivant à en perdre haleine,
Les sparagtites m’attrapent
Mon cou se refroidit,
Mais le corps est chaud en son centre
Le cœur est un puissant diadème
Qui irradie et reconcentre,
Rejette les attrapes, affaiblit l’ennemi
et brandit, là, une lumière infinie,
Quand l‘oubli des spectres nettoie et dissèque l’infamie,
Aujourd’hui, les longes se rongent comme des songes
Et des armes sèches,
Au milieu coule comme des putrescences,
Mais l’appel du fond fait comme un ressac,
De vie-,
Combat tellurique qui ravive l’onde, survit,
Et navigue au fond des oblongues solitaires,
Emerge comme un caterpillar sorti de terre,
Revient des fonds obscurs
Immuniser la faconde
Illuminer l’or qui gronde sous la ronde,
Et de cette pauvreté magnifique
Immense pubescence d’or
Qui traverse terre, et air, feu et sang,
Reverdiront les nectarines premières,
Et par contagion, des sommes de légions entières,
Dans des leviathans prospères,
Qui viendront caresser le monde et son atmosphère
Comme une nasse de beauté au milieu d’un gouffre,
Et, nouvo, big !, bang !, tout azimut
Dessiner les formes nouvelles
De l’après automne,
Et creuser, relançant l’effort,
L’été des hommes.
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· Il y a environ 14 ans ·ko0