Rien à rajouter (2017)

Tout est bien.

Il suffit de voir, d'entendre, de sentir, de rêver. Il n'y a aucun préalable, aucune condition, hormis une cabane secrète ou un trou dans la roche, ouverts sur le large et l'horizon. Même pas besoin de textes, de musiques ou de tramadol-vodka.

S'inquiéter du fait qu'on jouisse, qu'on bande, qu'on mouille ou non, se demander s'il faut embrasser, rester dormir, ou pas... s'enquérir de savoir ce que sont l'amour ou le désir... Se demander s'il y a du partage, de la compréhension, de la communication, ou bien si l'on s'utilise les uns les autres pour satisfaire nos intérêts égoïstes, combler nos manques et panser ou entretenir nos blessures inconscientes... Vouloir savoir si on "lâche prise" ou plutôt si l'on reste "verrouillé" dans son "cocon", tout en "contrôle", ou encore si l'on "joue", comme dans une représentation théâtrale, ou bien si l'on est "vraiment soi-même", naturellement, sincèrement... Dérisoires préoccupations...

Qui peut se targuer, en aucun domaine, à aucun moment de sa vie, de ne pouvoir exercer d'autre liberté que celle de danser avec ce qui se présente et s'impose, au dehors mais aussi au dedans...