Roule galette !

Nicole Bastin

Tout est dans le titre

La galette des rois marque le début de l'année (et le retour à l'école mais on ne va pas, direct, parler des choses qui fâchent).


La vérité c'est que j'aime bien ce moment.

Pas pour la recette, je t'arrête tout de suite. Je n'en mange plus. Pas depuis mon overdose.

(Petite pause pour juger de l'effet)


Oui, l'année de mes 7 ans. Avec Violette, on s'était lancé un pari stupide (mais quel pari est vraiment intelligent?). Bref, le pari c'était très original : lequel de nous aurait le plus de fèves ?

Non seulement, j'ai lamentablement perdu, mais par dessus le marché, je me suis coltiné la bonne crise de foie qui fait mal et te donne le teint jaune idéal pour faire ricaner tes potes le jour de la rentrée.

Enfin.


Alors pourquoi j'aime la galette si je n'aime pas la galette ?

Déjà parce qu'on en met plein partout. Faut dire ce qui est. Ce truc est impossible à manger correctement. Sans retapisser le tapis de Mikie, je veux dire.

De miettes collantes et sucrées... Beurp !

Du coup, tout le monde est à égalité. Du petit cousin qui apprend tout juste à grignoter au Tonton-costard-cravate qui en a plein le menton.


Un autre truc qui me fait bidonner : les mamans.

Elles sont là avec leurs bonnes résolutions de janvier. Elles parlent de régime... Fini les excès des fêtes ! Et paf, elles s'enchaînent du beurre, du sucre, du gras, en veux-tu, en voilà !

Ha la la...


La galette, c'est aussi le moyen ultime pour débusquer le grand Peter Pan qui voudrait toujours être un enfant.

Qui va sous la table ? Elle est pour qui cette part ? Oh, c'est moi qui ai la fève !

IN-RA-TA-BLE. C'est toujours les mêmes qui s'y collent !



Tout ça pour dire...

Je ne sais pas si elle est « faite avec le blé, ramassé dans le grenier »...

mais la tradition, ça a parfois du bon.


TIMothée

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