Sang d'encre
Caïn Bates
Je voulais écrire quelque chose de positif mais ma plume refuse, le silence n'est plus de mise une fois que les paroles fusent. Comme le disait Mozart: "Toutes les voix sont dans ma tête, il suffit de les mettre dans l'ordre", voici un hommage de la lutte entre l'Alliance et la Horde. Pas de pilule bleue, je deale les rouges de Morpheus, mes requiems sont vos berceuses dans mes phases Wolgang Amadeus.
J'ai 26 armes dans l'arsenal qui crachent des rimes tueuses, je suis le nègre de la Mort qui ecrit des missives à têtes chercheuses. Je suis une légende vivante, un croque-mitaine qui hante vos rêves lucides. Je suis en avance sur mon temps, au dos de mon acte de décès réside ma lettre de suicide.
Les meilleurs partent les premiers sauf quand on parle de sexe. Que la chance te guide si tu te retrouve dans un de mes textes. Beaucoup me font fâce les majeurs levés, ils sont jaloux car j'embrase mon public sans toucher à mon briquet. Mauvais esprit et mauvaise réponse, mauvaise gestion de la colère mais bonne défonce. J'ai peu de lecteurs et pas de maison d'édition, au final je m'en fous tant que que j'ai la plume en érection. Elle titube entre gore et point Godwin, elle a cité des macaques plus évolués que Charles Darwin.
Mes fans crieront au génie et les détracteurs au cynisme, c'est pas de ma faute si je suis possédé par le démon du lyricisme. Mes mots titillent tes glandes lacrimales pendant que le sang recouvre tes empreintes génitales. Rien que pour la réforme des mariages le peuple tousse, peut etre que la prochaine étape sera le carnage pour tous.
Le problème des kaïras qui ont largués le jogging, c'est qu'un flingue ça rentre pas dans un legging. Les seuls fois où ils ont étaient à la barre c'était pour faire du pôle dance, il y a une différence entre "être en transe" et être un "trans". Hommages aux parisiens qui devant l'OM chantent la Marseillaise, vous êtes le syndrome de la main étrangère dans une prothèse. Pour presser la gachette ils s'y prennent à trois, ces mecs font plus la pute qu'Hélène de Troie. Ils se gavent de Gims, de Jul et se prennent pour des gangsters; faut plus s'étonner que les chiennes sucent des hamsters. Et pendant que vous pauvres mortels comptez les heures, pensez au chef d'Etat en chien sur son scooter. Des mots incompris comme quand Rambo cite Rimbaud. Sans surprise, les accusations tintent, lendemain de cuite avec une bouteille de rhum et d'absinthe.
Dans mon lit d'hôpital, mes spasmes s'élèvent à 6 sur l'échelle de Richter. J'ose même pas imaginer ce que tu ressens six pieds sous terre. Je te tire dans la pomme d'Adam tel Guillaume Tell, remercie les cours de gorge profonde que m'ont donnés Jacquie et Michel.
Au final, je m'en fout de finir riche puisque j'ai prévu d'ouvrir la porte du Paradis au pied-de-biche. Je suis un bombardier maquillé en bombyx, je vous mitraille et me fait la belle comme Bambi. Tant mieux si mon texte ne vous laisse pas insensible, on ne devient pas assassin sans cible. Quitte à choquer le monde, je tiens à faire du bruit, même si je n'égalerai pas le scandale si Polanski devenais animateur sur Gulli. Voici les paroles d'un ecrivain instruit, d'un mec aussi instable que Schumacher sur ses skis.
La fin approche, j'attends les prochains commentaires. Le premier degré n'engagent que les victimes qu'il fédère, attention au coup droit de Federer, je répondrais peut etre en Ace, set et match mon service funéraire.
Loin d'avoir tout perdu, j'ai tout à gagner. J'ai survécu des semaines dans une chambre en Enfer qui avait l'air conditionnée. Les veines scarifiêes sur la tombe de ma petite soeur, je lui écris des poèmes avec mon sang pour être sûr que mes mots viennent du coeur. Les autres savent que c'est gore quand je les mange le 14 février, ils se mettent à fuir plus vite que dans une course de lévriers. Je t'emmène te ballader ce soir, détends toi et prends la place du mort dans le corbillard. Attention à tes mouvements, y'a une mine sous le siège enfant, j'ai le regard meurtrier d'un pare-choc face à un faon.
C'est avec les mots d'un Diable que mes rancoeurs insistent. En 56 phrases, je vous ai prouvé que Dieu existe.
Qu'il nous trouvera même 6 pieds sous terre et qu'il nous suivra jusqu'en en enfer. Bordel y'a vraiment pas moyen de rejoindre tranquillement le camp des défunts, d'être juste un mort sans prétention, un mort sans fleur ni oraison. Juste crevé comme un pneu sur le bitume, qu'on démonte et qu'on jette sur un tas, qui pue, qu'on oublie, qu'on ne voit plus. Un pneu crevé, qui ne servira plus. Tu percutes! merci
· Il y a plus de 7 ans ·minuitxv
+1
· Il y a plus de 7 ans ·Caïn Bates