Sans titre I
korbeau
“Si tu plonges longtemps ton regard dans l'abîme, l'abîme te regarde aussi.”
FRIEDRICH NIETZSCHE
Je suis plongé dans les abîmes, il fait noir. Je m'y enfonce petit à petit. Je ne t'avais plus dans mon champs de vision, je l'ai donc regardé. C'était la seule chose qui me voyais comme je suis. La seule qui me permit de me libérer, depuis ton départ. Je ne l'ai pas lâcher du regard une seule seconde, mais c'est à toi que je pensais. Ce monstre grandit en moi. Mais je ne veux pas le chasser, il est moi désormais. Que je te déçoive ou non, cela n'a plus d'importance. Toi non plus d'ailleurs. Je t'ai lancé des perches pour que tu puisses me sortir de là. Tu as préféré les lâcher en disant que ce n'était plus moi. C'est ici que nos chemins se séparent.
Cela me rappelle une coupure d'amitié avec ma soit disant meilleure amie... Qui m'a "larguée" ; dans les trois dernières phrases! Mais en global, j'aime beaucoup ce texte.
· Il y a plus de 6 ans ·Aurore Rodi (Ancienne Alice Gauguin)
Bonne référence et joli texte.
· Il y a plus de 6 ans ·sousmaplume