Saumure

mnette

Crapuleux  silence

Bruine de vide éparpillée

Comme une chape d’absence

Des  ouies haranguent

A  médire l’exclusion  imposée

Par les laides langues  

La saumure au coin de leur bouche

Les yeux humectés de rage

La misère ensablée explose

Et la  foule imbibée d’outrages

De mots vitriolés accouche

La liberté réclame sa dose

De petites gens du peuple d’abord désignés

Sans fusils sans cartouches sans épaves

Quand les Grands du monde s’en mêlent

Leurs cris s’arment du sang versé

Sont dits terroristes ou rebelles

Ainsi du mépris le monde se lave !

La mort à main nue

Les attend

Là au bout de la rue

S’attarde

L’Occident

Blafarde

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