Savoir-Être Responsable

Tu as posé son cœur, encore ému et chaud,

Sur la balance, en toute foi, sourire aux lèvres.

Tes doigts savaient chercher _ et sous quelque oripeau,

Ses moindres oui, les jolis non, dans des jeux mièvres.

A vos matins mielleux il a choisi le chant

Des mots lavés, sans cette ardeur qu'ont eût tes yeux.

Le verbe aussi fait sens pour des vœux s'envolant.

C'est sa vertu. Il la voit telle et fût heureux.

Quand ton genou fléchît, je ne sus pas peser

La raison et l'émoi en cet œil le fixant:

Perçant cette poitrine en un gouffre béant,

Tu perçus la balance ayant l'axe affolé.

Tu observas, abasourdie, pencher son poids,

Et ce cœur, indolent, s'approcher de la terre.

Tu en crias, car il sombrait, sous des cieux froids.

Avec lui, ton amour et sa vie qui t'est chère.