Sen
Lea
Tête dans les branches, pieds dans la brume
Sa vie à son point d'échéance,
Son âme sous son corps se balance
Regard fermé, sourire posthume
Sen n'est plus si saine
Elle n'est plus elle même
Devant ses pensées incertaines
Son ovale creux devient blême
Ni Sen ni sereine née
Demeurant sans peine étouffée
Dans le myosotis de ses yeux pâles
Ses doutes et ses songes s'empalent
Sen sombre dans la Seine.
Les poissons et les grenouilles s'unisssent, formant un lit dans la Seine, la tapisse, récupère ce corps presque inerte, le jette sur une berge proprette. Les alouettes le relèveront, lui préteront des ailes pour repartir de plus belle.
· Il y a environ 10 ans ·goodcyrilwriting