Sensuelle

franekbalboa

Elle s'appelait Johanna, du haut de ses trente deux ans. Elle aimait sortir le soir, seule, et se laisser aller aux douceurs des rencontres nocturnes. Je la vois la première fois alors que nous buvions avec des amis. Ses yeux verts transperçaient un visage à la peau bronzée. Notre regard se croisa simplement ce soir là, je fus saisi par la caresse qu'il envoyait. Troublé, je repris le court de la soirée qui se termina chez un couple d'amis.

Quelques semaines plus tard, alors que nous fêtions mes dix-neuf bougies, je croisai de nouveau ce regard émeraude, qui plongea un peu plus au fond du mien. La fête dura, puis nous nous séparions. Mes amis rentrèrent, et je décidai alors de m'offrir un de mes plaisirs estivaux. Il y avait un lac non loin, que je connaissais parfaitement bien, les trente degrés de cette nuit là me donnèrent envie de m'immerger et de profiter alors d'un bain improvisé. J'arrivai et me dénudai, puis je pris soin de poser mes vêtements non loin. 

Profitant de la baignade, je ne l'entendis pas approcher. En me tournant je la remarquais alors, un sourire sur ses douces lèvres nacrées. Elle me dit que c'était osé comme bain. Je lui répondis que quitte à oser, je pourrai très bien en sortir et venir la chercher. Elle sourit sans mot dire, et commença à offrir à la lune et à mes yeux plein d'envies, ses magnifiques courbes où glissèrent ses habits. Elle se dénuda totalement, et me rejoint dans ce lac si sale. Nous profitions du moment. Elle saisit ma main. Je nageais, et tournais volontairement autour d'elle. Elle semblait s'amuser, et m'approcha petit à petit. Je finis par l'étreindre et l'embrassai dans le cou. Sa peau était sucrée et plus douce que je n'avais imaginé. Elle profita de ce baiser pour aggriper mon deuxième bras, elle me ramena, face à elle. Son sourire était plein de douceur et de vices, mon corps tout entier désirait cette femme, ses yeux flambaient derrière ce visage innocent. Je finis par l'embrasser doucement, en finissant par mordiller légèrement sa lèvre inférieure.

Elle s'amusa de cette audace, et lâcha alors mes bras. Je remontai alors, feignant la fuite, sur le bord de bois du lac. Elle me suivait de très près, et au moment où j'arrivai à me hisser assis sur le bord, elle saisit ma jambe, appuya dessus, et s'empara du membre qui n'était pas encore dur. Elle s'employa à caresser cette tige qui se dressait sous ses mains expertes, puis elle continua doucement avec la langue, puis la bouche. Après quelques minutes, j'eus mon premier orgasme. Sans prévenir, je me jetais de nouveau sur elle, la remontant sur la berge.

Son corps scintillant sous la lune offrait ses plus belles courbes. Elle s'apprêtait à fondre entre mes jambes, mais, la stoppant, j'allais m'insinuer entre les siennes. Deux lèvres charnues surmontées d'un bouton de délices. Le parfum changea, je choisis d'abord un doigt, la caressant, allant et venant, sur ce joli bouton de plaisir, et jouant avec ses lèvres. Je finis par employer la langue. Elle se tordait de plaisir, gémissant timidement, j'insérai alors deux doigts dans cette antre humide, continuant mon effort d'une langue remuant Sur ce clitoris que je sentais durcir plus encore. 

Elle appuya alors sur ma tête, j'entrai un troisième doigt, et continuai les mouvements de langues. Elle explosa. Une inondation me submergea, l'espace de quelques secondes, mais la surprise fut telle que j'eus un mouvement de recul de la tête, alors que les doigts en elles continuaient de se mouvoir et d'être inondés par cette fontaine de merveilles que j'avais fait jaillir.

Elle reprit son souffle, se leva, prit ma main dans mot. Je me relevai alors, elle m'enserra et m'embrassa plus sensuellement encore que dans le lac. Puis elle amassa ses affaires, les miennes, et pris alors ma main pour m'emmener dans sa petite maison à quelques centaines de mètres de là.

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