Sensuelle bestialité.

Au final, il n'était qu'un homme. Les trop nombreux sous-entendu sexuels et postures aguichantes de la jeune femme avaient eu raison de son calme. Peu à peu, une puissante chaleur emplit le corps du gentleman, qui ne pouvait que céder à sa bestialité. Alors que la jeune femme continuait nonchalamment son stratagème érotique, l'homme lui lança de ses yeux bleus un regard plein de désir, qui ne manqua aucunement d'arracher un léger sourire de satisfaction de la manipulatrice.

Elle s'approcha de lui sans se soucier du fait qu'il était sujet à ses pulsions animales, et, par défi, elle caressa l'épineuse barbe de son fantasme, pour finalement lui griffer le cou de ses ongles rouges éclatant, mimant le fait de déchirer sa chemise.

Son excitation finit par prendre le dessus, il saisit la jeune femme par les hanches pour la plaquer brutalement contre le mur. Cette dernière, piégea son assaillant en entourant ses jambes autour de son buste puissant, affirmant délibérément que son jouet venait de tomber dans son piège. Celui importa peu au manipulé : c'était bien elle qui était à sa merci. Il commença par lui baiser son cou, violemment et pourtant avec une précision experte, ce qui imposa en la jeune femme une légère excitation, contre sa volonté. 

Ses baisers se déplacèrent peu à peu vers les lèvres de sa proie, qui se défendit en agrippant les cheveux du jeune homme, l'obligeant à rapprocher ses lèvres des siennes. Après un long et langoureux baiser, il arracha le chemisier de la jeune femme d'un geste sec, et la jeta sur le lit trônant au milieu de la pièce. Pas le moins impressionnée du monde, elle se redressa, sur les genoux, en bombant son postérieure en direction de son agresseur. Une telle insolence se devait d'être punie.