Sentence

Corvus Corax

Les peines que nous infligent Sa loi, nous donnent à voir un peu de son obscure Lumière


L'aube se terre à l'ombre irisée d'agonisants, 

Tandis que l'Homme fuit les horreurs de l'ennui. 

 

 

Dans la couche mâte de l'abysse 

Nous croisons des fous hallucinés ; 

Et le délire d'âmes ruinées 

Mord l'arrogance des êtres de vices. 

 

 

Le crépuscule jouit du viol des condamnés 

A la peine sinistre, ordinairement mangés. 

 

 

Une lumière, peut-être luit 

L'espoir abruti par la torture. 

Mais ce n'est que l'oeil de créatures 

Peuplant les bas-fonds de la nuit. 

 

 

L'ordre des choses mortes puis décomposées, 

Donne ces vers si beaux, qu'il faut pour composer 

 

Ces délicieux poèmes  

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