Sexe and sexe

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   Je vais vous dire, vous écrire à voix haute, ce que j'en pense du sexe en ce samedi six novembre, vous dire que ce sexe qui est le fondement de toutes nos turpitudes, nos déviances et autres, ( ... Mais je ne m'exonère pas, eh dites ! ne me dites que vous vous n'y avez jamais ... touché, enfin je veux dire que vous n'avez jamais approché la chose ! ) ... que ce sexe peut-être apprivoisé et en quelque sorte vaincu. Et alors nous voici tous apaisés, heureux, tentations maîtrisées, vices terrassés !

   Ainsi un moyen de n'y pas succomber ne serait-il pas  de le banaliser, de banaliser le sexe, d'en faire un élément naturel comme d'ailleurs il l'est dans l'absolu. Sous le vêtement, se savoir nu(e), se savoir désirable, se voir nu(e)s les uns les autres et lorsque le désir nous saisit, l'amener avec douceur sans précipitation, avec ses préliminaires, ses douceurs, voire ses sauvageries, mais jugulées, partagées, consenties, vivre avec le sexe  sans notion de péché, de honte, sans craindre d'avoir offensé les vertus, le vivre dans le contexte ludique de la joie et la bonne humeur, mais pas plus, le savoir là, prêt, mais jamais indispensable et alors jamais condamnable ..

  -  Vous êtes un peu, comment dire mon ami, un peu ... un peu simple, un peu simpliste, un peu simplet, peut-être même demeuré. Soit ! je suis un peu simple, un peu simpliste, simplet.

    Demeuré certainement mais no problème. Et j'en rajoute, Nuons-nous les uns les autres ...

                                             µµµ

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